1. Chloé à Paris (6)


    Datte: 31/03/2020, Catégories: Trash, Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    Le lendemain soir, à 20 heures, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ma journée n’avait été qu’un long cauchemar. Le matin, après un petit-déjeuner frugal (deux tartines de pain couvertes de sperme provenant de je ne savais quel mâle et un thé froid trop sucré),Émile m’avait conduite chez une esthéticienne qui m’avait épilée de la tête aux pieds avec un produit chimique qui brûlait la peau et détruisait les racines des poils. Même mes sourcils avaient disparu avec le reste. Puis, encore pire, il m’avait déposée devant une boutique de tatouage et piercing.
    
    Là, sans anesthésie, sur ordre de Madame, j’avais souffert tout au long d’une séance éprouvante. D’abord le visage. La langue : trois anneaux, la cloison nasale juste sous le cartilage : un gros anneau. Les joues : un orifice sur chaque, de façon à pouvoir fixer une tige d’acier de part en part. Les seins : un gros anneau à travers chaque aréole. Le clitoris : un anneau (j’ai cru mourir sous la douleur, heureusement que j’étais solidement attachée sinon je l’aurais arraché), les grandes lèvres : trois tunnels chaque (pour pouvoir soit les écarter avec des chaînes autour de mes cuisses, soit condamner mon vagin avec des cadenas).
    
    Ensuite, il avait tatoué ESCLAVE et en dessous 0275170701 en gros caractères rouges bordés de noir au-dessus de mon pubis, sur mes reins et sur mes biceps.
    
    Je titubai en sortant de la boutique, soutenue par Émile jusqu’à la voiture. Il me donna alors seulement un sédatif et je ...
    ... m’endormis sur le trajet retour.
    
    Le soir donc, j’étais debout dans un salon face à un grand miroir. Je ne pouvais rien ignorer de ma déchéance, de mon crâne chauve, de la tige d’acier qui traversait mes joues ; un mécanisme cruel maintenait ma bouche béante et je salivais abondamment sur mon torse. Mes poignets étaient menottés et tordus douloureusement en arrière, fixé à un large collier d’acier qui m’étranglait à moitié.
    
    Émile m’avait aidée à m’empaler sur un monstrueux pal en acier fixé au sol. Les jambes écartées et tremblantes, je ne tenais debout que par la présence de ce gode qui distendait mon fondement au-delà du supportable. Et pourtant mon sexe ruisselait, mes tétons percés étaient gonflés et turgescents malgré les poids hérissés de pointes acérées qui les déformaient.
    
    Une honte absolue m’envahit quand les invités des Chandler s’approchèrent de moi pour constater combien j’étais excitée par la situation.
    
    — C’est une vraie petite maso que vous avez là, Corinne.
    
    — Oui, et elle n’a que dix-huit ans, répondit Madame Chandler. Je compte bien la mener très loin dans la déchéance avant de m’en séparer.
    
    Elle ne veut pas me garder ? Je m’attendais à quoi, au juste ?
    
    Je réalisai que je n’étais plus qu’une marchandise maintenant, plus un être humain. J’avais renoncé à la liberté sans espoir de la recouvrer un jour. J’allais devenir la proie de tous les dépravés et vicieux de la Terre. Je gémis, le vagin envahi rudement par trois doigts puis quatre qui ...
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