À l'ombre de ses ailes (1)
Datte: 31/03/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... répondu de la même manière à cette femme, grâce à qui elle pourrait passer la nuit au chaud. Étendue sur son lit, elle repensa à cette soirée. Les bruits qui lui parvenaient dans le noir étaient étranges. Les craquements singuliers du bois qui travaillait et surtout, surtout une sorte d’odeur de résine, une odeur partout, une odeur agréable.
Dans le couloir, une raie de lumière venait de se glisser sous la porte. Le calme de la maison était soudain envahi par le frottement des mules de Claude. Insomnies passagères, besoin d’aller au petit coin, envie de prendre un verre d’eau, oubli de quelque chose dans sa cuisine ? La rousse essayait de suivre les sons qui longeaient le corridor. Puis un bruit sec parvint aux oreilles de la femme alitée. Zut ! Claude était-elle tombée ? N’écoutant que son bon cœur la femme dans la chambre d’ami fila vers la source de ce fracas.
Baissée devant son évier, Claude s’évertuait à ramasser dans une petite pelle, à l’aide d’une balayette, le verre brisé qui était au sol. Comme elle n’avait pas fléchi les genoux, la vue qu’elle offrait à Catherine était… exquise. Deux belles fesses ouvertes par la position dévoilaient un sillon profond et un petit cercle brun faisait de l’œil à l’arrivante.
— Ah ! Je t’ai réveillé ? Je suis d’une maladresse affligeante parfois. Attention, il pourrait y avoir des débris de verre un peu partout.
— J’ai eu peur avec ce bruit que tu ne sois tombée.
— Non ! Non rassure toi, j’ai seulement heurté la chaise ...
... avec ma cuisse et mon verre s’est brisé sur le sol. Enfin c’est réparé… tu ne dormais donc pas ?
— J’avoue que non ! Ta maison… ses bruits, son parfum…
— Ah ! Oui, j’avoue que les premières fois ça… surprend ! Elle vit cette maison, le bois est un matériau qui ne meurt pas…
— Bon, alors il ne nous reste plus qu’à retourner nous coucher… qu’en dis-tu ?
— J’aurais bien papoté un peu… je ne trouve plus le sommeil depuis mon divorce…
— Si tu veux… mais nous serions mieux assises sur le lit que tu m’as aimablement prêté.
— Je te l’accorde… quelques minutes, juste un petit moment, pour laisser le temps à mon esprit de se remettre. Regarde-moi la marque que j’ai sur la cuisse !
Sur le devant de sa jambe, une tâche d’un bleu foncé, de la taille d’une pièce de deux euros auréolait le muscle. Sûr que dans quelque temps un bleu énorme allait s’installer là.
— Tu n’as pas d’arnica ?
— Si… si je crois.
— Et bien va chercher ta pommade, je vais te frictionner l’endroit. Retrouve-moi dans ma chambre, tu veux bien ?
— D’accord… j’arrive tout de suite !
En se massant le haut de la cuisse, Claude avait filé vers sa chambre et sans doute sa salle de bain. Catherine elle, assise sur le bord de son lit attendit qu’elle revienne. Devant ses yeux, l’image un peu folle de ces fesses qui se tendaient vers elle restait accrochée comme si… D’un geste machinal du bras, elle fit taire d’un coup les idées plutôt farfelues qui dansaient dans son crâne. Du reste la brune ...