A l'amour
Datte: 28/03/2020,
Catégories:
fplusag,
extracon,
amour,
nopéné,
nonéro,
Auteur: Lamoureux, Source: Revebebe
... toujours sur le canapé. Tu te lèves vers la cuisine ; je te suis. Et puis nous parlons un peu l’un à côté de l’autre, il ne fait pas froid dehors, c’est agréable. La discussion revient sur ta migraine.
Je me propose :
— Tu veux que je te masse le cou ?
— Non, il est à côté.
Ce oui inconscient faisait-il partie de tes armes ? En tout cas nous reprenons la conversation, mais l’envie est présente des deux côtés c’est sûr.
Et puis soudain tu me dis :
— Et merde, j’ai trop mal, de toute façon il est n’est pas près de se réveiller.
J’approche de toi ; tu es toujours à la fenêtre, le regard qui se perd… Je suis derrière toi, mes mains vont se poser sur toi pour la première fois, elles vont ressentir le grain de ta peau, apprécier ta chaleur ; elles se posent au ralenti à la base de ton cou. Nos respirations semblent suspendues ; je m’applique consciencieusement, en ne profitant pas complètement de l’instant : je veux que ta migraine disparaisse. Puis elles s’emparent de tes épaules et reviennent sur le cou, je ne les commande plus, je ne réfléchis plus ; toute mon intelligence, toute mon éducation, mon savoir, tout cela n’est plus : mon être se résume à deux mains qui vont et viennent sur ta peau, c’est le deuxième coup de foudre. Elles sont amoureuses de ta peau, comme je suis tombé amoureux de ton regard magnifique, et puis du reste de ta personne.
Je sens ton souffle s’accélérer, je n’ai plus conscience du mien ; mon cœur s’est emballé aussi. Nos corps se ...
... sont rapprochés jusqu’à se toucher. Ton bassin commence à onduler, il vient toucher le mien, s’écarte et se puis se colle. Je me contrôle de moins en moins, mes mains s’enhardissent, et puis deviennent folles, elles courent vers tes seins. Je veux ta bouche. Je veux t’embrasser, te forcer un peu à te retourner. Tu comprends que la situation t’échappe. Je n’ai pas conscience du danger.
— Non, arrête, arrêtes, s’il te plaît.
Me voilà calmé. Comme vidé.
Nous allons retourner dans le salon. Sans un mot. Nous venons de franchir une frontière.
D’autres barrières vont tomber. Il est six heures du matin. Nous nous asseyons, prenons un café. Tu me dis que ta migraine est passée, je te dis en souriant que ce fut un plaisir, et que je veux bien recommencer à ton prochain mal de tête ; tu joues l’offusquée.
Nous sommes déjà amants.
Les jours qui vont suivre me verront heureux et enthousiaste. Je veux croquer la vie. Je suis amoureux. Je dois te le dire.
Prochaine soirée : nous sommes chez des amis communs. Nous sortons. Il monte dans la voiture de ton frère qui nous a accompagnés, tu montes dans la mienne.
Nous n’avons que quelques minutes pour rejoindre votre appartement. Nous avons une folle envie d’échanger sur ce qui nous arrive depuis cette fameuse soirée. Depuis les regards échangés ne sont plus les mêmes, je suis fou de toi, je ne te laisse pas indifférent : je n’ai pas un physique de rêve, mais je crois bien que ma séduction se situe ailleurs : tu aimes ...