À toute chose malheur est bon ! - Histoires de Sexe

À toute chose malheur est bon !

... saisir le fond du propos.

— Ma foi ! Je reste très circonspect sur l’hypothétique pouvoir auquel vous semblez faire allusion. Encore une fois, ce n’est qu’un vêtement de travail, guère plus.
— Il n’en reste pas moins que dans votre domaine d’activité, il est de notoriété publique que l’uniforme vous donne une certaine aisance, pour ne pas dire quelques facilités en matières de séduction, n’est-il pas ?
— Je vous répondrai qu’il ne s’agit là que d’un fantasme bien ancré dans l’imaginaire collectif et plus particulièrement chez les femmes. Rien de réellement probant, je vous l’assure, même si je reconnais devoir le regretter.

Georges qui s’était éclipsé interrompit cette discussion, bien malgré lui, en entrant dans la pièce pour annoncer que le repas était servi. En maître de maison avisé, Pierre partit en éclaireur dans le séjour pour s’assurer que tout était en ordre. Corinne et moi nous nous dirigeâmes tranquillement vers la pièce dans laquelle le couvert était dressé. En passant son bras sous le mien, elle me souffla à l’oreille :

— Vous ne m’ôterez pas de l’idée que l’uniforme a une connotation très érotique, surtout lorsqu’il est porté avec autant d’élégance ! Vous devez faire des ravages auprès des femmes, mon bon ami !
— Vous m’honorez d’une qualité qui m’est totalement étrangère, lui répondis-je en entrant dans le séjour. Je ne vous cache pas que vous êtes, vous aussi, très attirante et ce, sans uniforme !
— Vous n’êtes qu’un vilain flatteur, mais j’aime ...

... ça ! Et d’une modestie à toute épreuve ! dit-elle en m’embrassant affectueusement sur la joue.

Lorsque nous entrâmes dans le séjour, Pierre était debout derrière la chaise qu’il envisageait d’occuper. En retrait, derrière Pierre, nous tournant le dos, la jeune servante était penchée pour ramasser un ustensile quelconque qui avait dû tomber de son plateau d’argent. Mon regard s’arrêta alors sur la croupe que cette jeune femme offrait bien involontairement à la vue de tout le monde. Du moins le croyais-je. Je ne pus que constater qu’en plus de ne pas porter de culotte, elle était totalement épilée et sa posture ne semblait pas la gêner outre mesure, ni elle ni personne d’ailleurs.

La maîtresse de maison, toujours accrochée à mon bras, dédramatisa la situation.

— Elle est belle, n’est-ce pas ? me demanda-t-elle.
— Certes ! J’ai vu des choses plus horribles dans ma vie ! lui répondis-je un peu déstabilisé.

Pierre se retourna et compris ce qui s’était passé. Aussi, pour aller dans le sens de son épouse, il ajouta :

— Non seulement elle est belle, mais elle est très volontaire et appliquée !

Comment devais-je prendre cette dernière remarque ? Je commençais à m’interroger sur la suite de ce repas qui n’avait pas encore commencé. Que voulait-il dire par « volontaire et appliquée » ?

- ooOoo -

Les mets qui me furent proposés durant le repas étaient des plus délectables. Pas une fausse note ! Que du raffinement de grande classe.

Les discussions allaient bon ...