COLLECTION HISTOIRE COURTE. La sodomie (1/1)
Datte: 27/03/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
• Papa, je peux vous poser une question !
• Si je peux vous répondre ma fille, je le ferais bien volontiers.
• Papa, je profite de l’absence de mon mari pendant trois jours pour évoquer ce sujet avec vous, il y a presque un an que j’ai épousé votre fils et je voulais savoir ce que vous pensez des rapports dans un couple.
• Que veux-tu dire Justine, tu me fais peur, ne me dis pas que George n’a pas consommé votre union !
J’éclate de rire.
• Aucun problème, papa, vous n’aurez pas à aller à Rome pour annuler mon mariage, dommage que maman nous ait quitté un mois après notre mariage, elle vous aurait dit qu’elle avait discrètement visité notre couche pour constater les premiers sangs.
• Étaient-ils bien là ?
• Papa, pour qui me prenez-vous, j’étais pure le jour de mon mariage, c’est bien Laurent qui m’a dépucelé, vous me prenez pour une marie-couche-toi-là, en un mot une pute.
• Comme tu y va ma fille, évite d’employer des mots trop extrêmes pour ce genre de situation, regarde Viviane, paix à son âme, elle était loin d’être vierge quand je l’ai épousé.
• Et vous le saviez !
• Tu sais fillette, pendant la guerre et surtout pour nous pendant la résistance, les garçons et les filles ont été amenés à faire des choses difficiles à imaginer.
• Papa, vous m’intriguez, moi qui croyais vous poser une question que je trouve essentiel entre votre fils et moi, raconter ce que vous avez fait pendant cette période trouble.
Pour commencer, vous étiez maman ...
... et vous dans la résistance, je ne le savais pas.
• Nous faisions partie du maquis devenu célèbre sous le nom du plateau des Glissières dans le massif des Bauges.
Nous avions tous juste dix-huit ans, au premier regard je suis tombé amoureux de cette jolie blonde qui avait comme rôle de nous apporter les messages des gens du bas qu’ils récoltaient et qui nous servait contre la milice et les soldats allemands.
• Vous avez participé à cette période !
• Oui, je me demande encore comment nous avons fait pour être encore vivant, c’est vrai que c’est grâce à Viviane et à son courage que je suis là.
• Racontez, papa, j’aimerais savoir, même si j’ai un petit problème avec George, mais bien secondaire comparé à ce que je pressens pour vous.
• C’est simple, un soir, j’étais descendu avec un pote pour aller dans une ferme où le couple nous avait été signalé comme collabos avec les troupes allemandes.
À quelques centaines de mètres de la ferme, Viviane nous attendait, il y avait un hôtel qui avait été réquisitionné par les allemands et où quelques hommes étaient casernés.
Il nous était impossible de tirer sous peine de mourir dans les cinq minutes suivantes, Viviane devait frapper à la porte des fermiers pour qu’ils ouvrent, car il la connaissait.
Elle devait faire croire qu’elle était poursuivie par des allemands et qu’elle leur demandait de l’aide, notre mission n’était pas de les liquider, nous avions besoin de gens comme eux qui nous fournissaient de quoi ...