1. Méli-Mélo


    Datte: 19/03/2020, Catégories: hh, fhh, hbi, fplusag, cocus, vengeance, Oral pénétratio, hsodo, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... vont découvrir les traces qu’elle a semées, de la porte d’entrée à celle de l’escalier qui conduit au sous-sol, petit-Poucet abandonnant son chemisier, un soutien-gorge, une culotte, une chaussure…
    
    Elle ne se glisse dans le couloir que lorsqu’elle entend l’escalier grincer sous leurs pas. Ils ne remarquent pas sa présence car ils sont totalement subjugués par ce qu’ils entendent. Encore une fois, Armelle a soigné chaque détail et un film de cul passe sur l’ordinateur portable qu’elle a placé au fond du sous-sol, mais dont les gémissements sont assez forts pour être caractéristiques.
    
    Au moment où elle referme la porte, elle croise le regard de son mari qui paraît totalement dépassé de la voir en haut de l’escalier alors que tout indique qu’elle est en train de baiser avec les ouvriers.
    
    Il faut de longues secondes pour que la poignée de la porte bouge, mais sans effet.
    
    — Armelle, mais qu’est-ce que tu fais ? s’inquiète Thomas derrière la porte.
    — Tu n’as pas une petite idée ?
    — Si, bien sûr. Tu m’as préparé une surprise érotique avec une mise en scène particulièrement soignée. J’adore, mais je suis avec Franck et c’est un peu gênant. On avait prévu de bosser sur nos bécanes.
    
    Chapeau pour la réactivité. Son mari trouve une excuse facilement.
    
    — C’est vrai, j’avais oublié ton ami. Tiens, à propos d’ami, allez donc regarder le fichier qui suit le film.
    
    Armelle entend les marches grincer, preuve que les deux hommes redescendent pour suivre son ...
    ... conseil.
    
    — Surtout regardez bien jusqu’au bout, crie-t-elle.
    
    Elle s’assied sur le sol. Elle sait qu’ils en ont pour au moins dix minutes et qu’ils doivent être sur le cul de ce qu’ils voient.
    
    La fameuse dernière nuit d’insomnie, elle a soudainement réalisé que les caméras-espions devaient se déclencher automatiquement aux mouvements dans la pièce, et que celles du salon avaient dû enregistrer son mari avec son amant, et qu’avec un peu de chance Thomas ne les avait pas effacées.
    
    Bingo !Tel est pris qui croyait prendre, dit le proverbe ; et à propos de « prendre », son mari doit être en train de se voir, le cul pris par la bite de Franck.
    
    Les marches grincent à nouveau.
    
    — D’accord, j’ai merdé, dit Thomas, la voix défaite.
    
    Armelle ne répond pas. Elle se rend compte que, si elle a calculé et réfléchi son piège dans les moindres détails, pas une seconde elle ne s’est projetée dans l’avenir.
    
    Son mari continue :
    
    — Je comprends ta colère. Je comprends ta surprise. Écoute-moi, je t’aime. Ma relation avec Franck n’est que pour le sexe. Pas d’amour entre nous, juste de la complicité et du plaisir assumé. Tu es en colère aussi parce que nous avons manigancé ta liaison avec lui. Mais j’allais te l’avouer. Armelle, parle-moi…
    
    Elle ne répond toujours pas.
    
    — Si tu me le demandes, j’arrêterai de voir Franck. Toi, tu pourras continuer de le voir. Je comprendrai très bien et ne ferai rien pour te surveiller. Qu’en penses-tu ?
    
    Toujours pas de réponse. D’ailleurs, que ...
«12...456...15»