Pensées pour moi-même (2)
Datte: 18/03/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
Oral
journal,
Auteur: camilleM, Source: Revebebe
... et bien la version originale que j’avais devant moi. Nous allions pouvoir commencer les choses sérieuses ! Pour mettre un terme à cette situation qui n’en finissait pas, j’ai alors émis un petit « coucou » discret qui lui a fait baisser le regard sur ce qui promettait d’être, à ses yeux, la pièce principale d’un festin de roi.
* * *
Dire qu’il m’a relevée serait trop doux : il m’a quasiment assaillie avec ses mains et sa bouche, lesquelles, toutes ensemble, ont entrepris directement l’assaut des principaux points stratégiques de son attaque, autrement dit, tout : bouche, bras, seins, dos, cul, sexe, ventre. Non, cela ne pouvait pas continuer (et finir si je laissais faire) comme ça et aussi rapidement. Je l’ai alors repoussé violemment, et il est tombé en arrière, un mètre plus loin, en se demandant ce qui lui arrivait.
— Non, mais ça va pas, je ne suis pas une pute que tu peux sauter sans un minimum de respect. Tu continues et on arrête, tu m’as bien compris !
Je suis passée à côté de lui, j’ai allumé la lumière, et le spectacle que j’ai vu était, comment dire ? Allez, je l’écris comme je l’ai pensé alors, même si c’est un peu trop direct :« putain, quelle belle queue ! » (si tu en doutais encore, on vient de quitter une bonne fois pour toutes les films « convenables »), tout en ajoutant :« et quelle horrible cravate ». Hormis cela, il avait des biscotos que tu n’as qu’une seule envie de te faire cajoler dedans, sans parler du fait que le voir là assis par ...
... terre, s’excusant presque de sa précipitation et de sa bêtise n’enlevait rien à l’intérêt du spectacle. Quant au système pileux, c’était finalement le plus marrant : on aurait dit qu’il était constitué de deux morceaux : rien au-dessus du nombril, et tout en dessous. C’était pour le moins insolite mais je me suis bien abstenue d’en rire ou même d’en sourire, la situation ne s’y prêtant pas.
— Et les civilités, vous avez oublié les civilités ? Ne vous ai-je pas dit que nous devions d’abord nous présenter ? On fait dans les règles, un point c’est tout. Alors maintenant debout et si tu veux vraiment que ce soit bien, tu acceptes le jeu. (Oui, dans mon énervement, j’ai confondu vouvoiement et tutoiement).
Il s’est mis debout, a bafouillé un très vague pardon, m’a montré par la même occasion que sa queue avait été affectée par le refus qu’elle venait d’encourir (et cette fois, ma chère Alice, respire un bon coup, je te le promets, je vais enfin me dévoiler (tant au propre qu’au figuré) et me cantonner définitivement dans le genre des récits « non convenables » !)
— Bonjour Jean-Philippe, bonjour Jack, ravie faire votre connaissance à tous les deux. Dans le pays d’où je viens, quand on rencontre quelqu’un, on peut dire bonjour de trois façons : d’abord, on peut lui serrer la main, ensuite on peut lui donner une bise sur chaque joue, enfin, quand on l’aime vraiment, on peut l’embrasser sur la bouche, même goulûment si l’on a envie. Alors laissez-moi vous souhaiter la bienvenue à ...