1. Monsieur Leloup, ou l'oiseau mort


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fhh, hplusag, poilu(e)s, handicap, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... le lit n’est pas fait. « Une chambre d’homme ! » dirait ma tante. Une grande table est encombrée de bouquins d’art. En tirant le rideau pour aérer, je découvre un chevalet assez imposant et pourtant dissimulé. Je m’approche, et aperçois le dessin au fusain d’une fille nue qui sort de sa douche, les cheveux ruisselants. Le tableau paraît de qualité. Et là, patatras, je réalise :la fille qui s’exhibe au sortir de sa douche me ressemble incroyablement !
    
    J’en ai le souffle coupé et la tête qui tourne, et dois m’asseoir sur le lit pour retrouver mes esprits. Presque calmée, je scrute le dessin pour en étudier les détails. C’est incroyable : elle a autour du cou le petit pendentif en forme de toutou que m’a offert un ex, sous le sein gauche mon grain de beauté, mon épilation intime en ticket de métro, et même à l’aine ma petite cicatrice, délicat souvenir d’un frein un peu trop agressif lors d’une chute de vélo quand j’avais huit ans !
    
    Entre rage et larmes, je claque la porte et cours me réfugier dans ma chambre, où de bienfaisants sanglots me soulagent peu à peu. Ma tête se remet à fonctionner. D’abord, effacer les traces de ma visite… Je retourne donc sur les lieux de ma découverte. En remettant le chevalet dans sa cachette, je découvre, involontairement, un second croquis sous le premier. Là aussi, je suis entièrement nue, assise, la jambe posée sur le rebord de la baignoire en me faisant les ongles d’un pied. Par ma position, j’ai la chatte légèrement entrouverte, ...
    ... mes lèvres intimes se distinguent. D’un regard qui se veut d’une froide expertise, je jauge l’œuvre, et la trouve quand même un peu moins ressemblante que la première. Mes traits me paraissent un peu grossiers, ma poitrine trop lourde, mes hanches épaissies. Je range l’ensemble, reprends le linge propre, le remets dans l’office, comme si mon audacieuse expédition n’avait existé que dans mon esprit.
    
    Comment cet être pervers a-t-il pu deviner tous les détails intimes de mon anatomie, sinon en m’espionnant en petite tenue ? Comment vais-je pouvoir vivre, proie bien seule et fragile, sous le même toit que ce dangereux psychopathe ? Dois-je appeler mon père, Adèle, la police ? Les idées s’entrechoquent ; je file dans la cuisine me servir un verre de Martini, comme nous en avions l’habitude parfois avec tante Adèle…
    
    Je finis par me calmer et oublier ma honte. Cela doit faire un certain temps que je sers de modèle malgré moi à cet « artiste », et il ne m’est rien arrivé de grave jusque là. S’il avait été un malade sexuel, il m’aurait probablement entreprise dès le départ d’Adèle. Mais comment a-t-il pu me surveiller ainsi ? Une inspection détaillée de ma salle de bain s’impose…
    
    Je ne mets pas longtemps à découvrir, au bord du miroir, un trou presque de la taille d’une petite pièce de monnaie. Trop concentrée par mon image dans la glace, je ne l’avais jamais remarqué. De l’autre côté de la cloison, il y a une pièce que je n’ai jamais explorée. La porte en est verrouillée. ...
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