COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II (8/10)
Datte: 15/03/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
Mamy Marlène continue son récit sur sa vie en Allemagne au moment de la guerre.
Elle fuyait le régime nazi espérant trouver refuge en France, mais plus sûrement auprès des Américains.
Je suis à l’affut pour écouter tout cela avec intérêt, c’est une partie de ma vie et de mes origines que j’apprends.
- À la vôtre, déjà une bouteille terminée.
Ingrid et maman avaient capturé trois jeunes soldats allemands déserteurs qui étaient attachés à deux pas de nous.
Comment ces trois femmes avaient réussi à attacher ces trois garçons par les mêmes liens que ceux trouvé dans la grange pour le foin ?
Je n’ai pas posé de question Ingrid avais encore dû agir avec maman.
La seule chose que je sais c’est que notre arsenal s’enrichissait de trois mitraillettes et de six grenades avec de grands manches qu’ils avaient à leur ceinture.
Maman a fait les présentations.
« Ne nous faîte pas de mal, nous avions faim.
Karl refusait de nous donner de son chocolat américain.
Donnez-nous-en un carré, je n’en ai jamais mangé.
- Tu peux toujours courir, c’est une prise de guerre.
Marlène tu en veux, regarde-il y en a trois tablettes, d’ailleurs Karl où les as-tu eus ?
- Avant-hier, nous avons été envoyés en patrouille dans un bois où l’un de nos officiers avait entendu du bruit.
Nous étions quatre quand mes trois camarades sont tombés sous les balles de deux américains autant surpris que nous de nous voir devant eux.
J’ai eu la chance de fermer la marche, je ...
... les ai descendus.
Je leur ai fait les poches, il y avait ces tablettes et deux paquets de cigarettes américaines.
Je ne fume pas, je les ai jetés dans une flaque d’eau, mais j’ai gardé le briquet en souvenir.
- Pauvre con, jeter des cigarettes, t’es vraiment un boulet. »
De nouveau un bruit de verre.
- Celui qui venait d’apostropher Karl, c’était Emmerich, j’ai eu une aventure avec lui dans les heures qui ont suivi, mais je vais trop vite.
Karl nous a expliqué qu’en quittant le bois, il était tombé sur ses deux collègues déserteurs et pour protéger son trésor en chocolat, ils les avaient suivis jusqu’ici.
Maman nous a partagé les tablettes, j’en avais un quart, elle connaissait le chocolat américain et souhaitait nous en faire profiter.
Elle en avait manger avec papa lors de ses tournées.
J’ai récupéré mes carrés, je me suis approché des soldats et je leur en aie mis un carré dans chacune de leurs bouches.
Sans le savoir je venais de me faire trois jolis toutous près à tout pour leur maître comme le chien d’Olga l’était devenu avec Ingrid.
C’est à ce moment que maman a voulu avoir notre avis sur les trois garçons, qu'en faire.
Pour Ingrid la solution était facile, elle a sorti son couteau et a fait le geste de leur trancher la gorge.
Emmerich m’a regardé avec ses grands yeux bleus cherchant mon appui.
C’est Olga qui a débloqué la situation, elle voulait les épargner.
Elle a posé une condition, qu’ils acceptent de travailler pour elle ...