1. Shibari


    Datte: 11/03/2020, Catégories: fhh, extracon, inconnu, fsoumise, hdomine, contrainte, Oral pénétratio, attache, BDSM / Fétichisme yeuxbandés, fsoumisah, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... de la corde sont impénétrables. Surtout celle du brin de sécurité qui a entretemps échappé de ses mains. Prise au piège, elle est désormais incapable de se libérer rapidement.
    
    — Aurélie, tu es là ?
    
    Son homme vient d’entrer dans l’appartement. Il ne peut pas encore la voir.
    
    — Aurééééééélie ? interroge-t-il à plus haute voix.
    
    Il doit avoir découvert son sac à main dans l’entrée et s’étonner de ce qu’elle ne réponde pas. Même si elle n’est pas sûre d’arriver à se libérer et risque d’avoir très prochainement besoin d’aide, il est exclu qu’elle se laisse découvrir dans une position aussi humiliante.
    
    Trop tard. Il ouvre la porte de la chambre d’amis. Tournée comme elle est, elle ne le voit pas. Lui, si !
    
    — Je suis venu chercher un dossier avec mon copain… Ah bordel, mais qu’est-ce qui te prend !
    
    Complètement interloqué, il s’approche pour essayer de comprendre ce qu’elle est en train de faire. Elle ferme les yeux pour éviter son regard. Tétanisée par la surprise et la colère, au bord des larmes, elle se sent incapable de répondre à ses questions. Jamais il ne comprendra, n’acceptera ses aspirations. Jamais elle ne lui avouera son fantasme.
    
    Cet incident pourrait bien sonner le glas de leur couple.
    
    Une éternité s’écoule sans que rien ne se passe. Le cœur battant à tout rompre, Aurélie essaie de deviner où son homme se trouve exactement et quelles peuvent être ses intentions. Il n’a apparemment aucune envie de la détacher. Elle perçoit des mouvements ...
    ... autour d’elle, mais, trop troublée, elle est incapable de se faire une image précise de ce qui se trame. Aurait-il décidé de ne pas la libérer ?
    
    Elle reste immobile, prête à subir ses sarcasmes. Toujours silencieux, il semble vouloir s’offrir d’autres plaisirs. L’infime courant d’air qu’elle sent entre ses jambes ne laisse aucun doute. Il s’est maintenant placé de manière à contempler son entrejambe à sa guise, ce à quoi elle se refuse depuis toujours. Salaud de voyeur, pervers sadique.
    
    Elle devrait accepter d’affronter la réalité, ouvrir les yeux et lui parler. Elle s’en sent incapable. Il profite de sa passivité pour tourner autour d’elle. D’une légère poussée, il met son corps mouvement. Le pire qu’il puisse faire pour lui enlever toute conscience de ce qui lui arrive.
    
    Il complète le supplice en nouant un foulard autour de ses yeux. Puis il sort de la pièce, apparemment pour discuter, à voix basse, avec un inconnu. C’est l’horreur absolue. Littéralement pieds et poings liés, Aurélie se trouve par un coup du sort entièrement soumise au bon vouloir de son homme et d’un étranger qu’il a décidé de faire participer à la curée. Jamais elle n’aurait pu imaginer cela de lui.
    
    Une main détache maintenant la corde qui emprisonnait sa jambe gauche. Pas assez pour qu’elle puisse prendre appui sur le sol et se redresser. Mais juste suffisant pour libérer un peu d’espace entre ses cuisses. Aurélie voudrait se rebeller, cacher sa nudité, empêcher qu’on profite indignement de la ...
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