1. Chroniques immortelles (34)


    Datte: 08/03/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... Nous reconnaissions la suzeraineté Mongole sur les Amazones, nous lui paierions tribu régulièrement et un détachement de guerrière combattrait dans son armée. En échange, il nous laisserai vivre libres selon nos lois. Gengis Khan accepta mais exigea que les Amazones soient rassemblées dans l’Altaï proche de la Mongolie. C’était le moins mauvais des arrangements. J’acceptai. Alors il fit une dernière proposition.
    
    — Je tiendrai cet engagements, dit-il, vous avez la parole du Khan. Demain nous honorerons ceux qui sont tombés lors de ce combat, mais après-demain, je veux que nous soyons rassemblés pour sceller la paix entre nos peuples. Nous apporterons la nourriture et nous partagerons la viande, le lait et le sel avec les Amazones.
    
    — Un nombre réduit de tes guerriers, dis-je. Et sans armes, si tu veux avoir ma confiance.
    
    — Un de mes soldats pour une Amazone. Pas d’armes. Qu’il en soit ainsi.
    
    Ainsi fut conclu l’accord. Le lendemain, nous avons enseveli sous des kourganes nos sœurs décédées pendant que les Mongols en faisaient autant avec leurs guerriers. Et le surlendemain, Gengis tint parole. Dans une vallée proche d’ici, ses guerriers vinrent sans armes, sans protection, amenant des victuailles. Au contraire, ils avaient revêtu des habits de cérémonie. Gengis Khan était magnifiquement vêtu. A l’époque, il était jeune, grand, très beau, il savait faire preuve de douceur et il avait un charisme incroyable.
    
    Nous avions allumé des feux autour desquels se réunirent ...
    ... les membres des deux armées. Au début régna une certaine méfiance entre les rivaux de l’avant-veille. Mais l’ambiance se détendit progressivement. Mongols et Amazones étaient trop semblables pour qu’une certaine connivence ne s’installe entre eux. Nous vivions comme eux, nous avions les mêmes tactiques de combat, nous vivions sous le même ciel bleu. J’entendis des dialogues, tendus d‘abord, teintés de respect ensuite, puis des rires. Incroyable, mais les deux armées fraternisaient. Et puis des défis furent lancés. Je vis des Mongols s’affronter encouragés par mes guerrières, puis ces dernières en faire autant pour montrer leur force aux hommes. Et puis les défis s’enchaînèrent entre hommes et femmes ou souvent ces dernières eurent le dessus. A aucun moment la situation ne dégénéra. Ce qui se passa ensuite dépasse l’entendement mais se fit. Je vis des couples se former, des amants s’isoler pour un autre genre de lutte.
    
    Gengis et moi assistions à cet étonnante transformation. « Notre affrontement n’avait pas de sens », me dit-il. « Pourras-tu pardonner mon orgueil et ma prétention ? ». Je peux te les pardonner, lui dis-je, mais jamais la mort de mes guerrières. « Je sais » me répondit-il. « Mais je crois que le nombre de tes femmes va s’enrichir de vies nouvelles au cours de la prochaine année » reprit-il.
    
    Il avait raison. Ou que je regarde, je voyais mes guerrières emportées par leur sens et leurs désirs, et peut être par la volonté de prendre une sorte de revanche sur ...
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