Chroniques immortelles (34)
Datte: 08/03/2020,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Irina, Source: Xstory
... plaines de la région de la Caspienne en évitant les affrontements avec les Parthes, puis les Romains.
C’est là que nous fîmes connaissance des Scythes. Ils étaient de redoutables guerriers, mais plus pacifique que belliqueux. Il n’y eut pas d’affrontement. Au contraire, nous avons beaucoup appris d’eux, de leur art de la guerre à cheval, et nous avons adopté leur mode de vie et une partie de leur culture. On était au sixième siècle de l’ère actuelle. Thalestris choisit alors de rejoindre ses ancêtres et je succédais à ma mère. Les Amazones étaient alors réparties en petites communautés sur un vaste territoire. Ma communauté qui allait se faire appeler « Tamalzaïs » vivait non loin de l’Altaï. C’est là que cinq siècles plus tard une nouvelle menace apparut : les Mongols de Gengis Khan.
La situation était grave. Le forces Mongoles étaient innombrables. Nous ne pouvions pas nous replier vers le sud à cause des puissants califats Arabes, ni à l’ouest ou s’étaient implantés de redoutables royaumes à l’origine de la Russie. Et Gengis connaissait notre existence. Il brûlait d’envie d’affronter et d’écraser ces femmes guerrières légendaires et de les réduire en esclavage.
Alors nous tirent conseil. Devenir esclaves nous était insupportable. Nous préférions disparaître. La mort dans l’âme, nous avons décidé de combattre. Nous avons battu le rappel de toutes nos forces, et de toute l’Asie, les Amazones se rassemblèrent, la plus grande armée de femmes guerrières qu’on ait ...
... jamais vu. Mais nous étions peu de chose face aux hordes mongoles, nous allions nous battre à une contre cinquante.
Le combat se déroula dans les plaines de l’est. Elle fut effroyable, sanglante. Mais les mongols dans un premier temps firent une erreur liée à un orgueil. Il se battirent essentiellement à l’arc et à cheval. Or une flèche est rarement mortelle. Les Amazones blessées s’arrachaient les flèches, se guérissaient et repartaient au combat, alors que leurs flèches mettaient nombre de soldats Mongols hors de combat.
Gengis changea de tactique dès le milieu du second jour, remplaçant l’arc par la lance et l’épée. Ce fut une boucherie. A la fin du troisième jour, les Amazones avaient subi des pertes cruelles, mais celles des Mongols étaient bien plus lourdes. Il était clair que la poursuite de la bataille se traduirait par notre anéantissement. Alors je demandais une trêve pour parlementer avec le Khan. Et celui-ci accepta.
Notre entretien dura longtemps. Gengis put juger de notre affaiblissement, mais aussi de notre détermination à nous battre jusqu’à la dernière. Mais je devinai aussi une secrète admiration pour mes guerrières. Il pensait remporter une victoire facile et notre résistance farouche l’avait stupéfié. Plus grave, son taux de perte était tellement élevé que si la bataille durait, son armée serait tellement affaiblie qu’il ne pourrait jamais mener ses guerres de conquête. Alors nous avons négocié…
Je lui proposai donc notre reddition, sous conditions. ...