1. Les leçons de math


    Datte: 07/03/2020, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Auteur: Cidoup, Source: Revebebe

    ... se retourne vers Francine.
    
    — Ma chérie, trouve un vase pour les mettre dedans, s’il te plaît.
    
    La mimique de l’adolescente est claire : il ne lui plaît pas ! Elle se lève de mauvaise grâce et revient avec un vase en cristal à moitié rempli d’eau qu’elle tend sans un mot à sa belle grand-mère. Celle-ci ne se formalise pas de son mutisme. Elle arrange les fleurs à sa convenance et repose le vase sur la table basse face au canapé.
    
    — Asseyez-vous sur ce fauteuil, il est très confortable.
    
    Geneviève désigne un siège entre elle et la chaise roulante de son mari.
    
    — Ma chérie, veux-tu faire le service, s’il te plaît ?
    
    La jeune fille fronce les sourcils en s’entendant appeler à nouveauma chérie. Elle est contrariée. À cause de cette visite elle manque un après-midi en tête-à-tête avec son grand-père, de plus sa belle-mère prend plaisir à la ravaler au rang de bonniche. Avec les amis de monsieur Clément, passe encore, mais devant ce garçon c’est vexant. Néanmoins elle s’exécute, servant d’abord son grand-père.
    
    — Ç-ç-ça suf… suffit. Tu-u-u es… gentille, m-merci.
    
    Francine apporte une tasse pleine à ras bords à Jean. Elle fait tomber une goutte sur le pantalon du jeune homme.
    
    — Tu ne peux pas faire attention ! N’a-t-on pas idée d’être aussi maladroite !
    
    Il n’est plus question dechérie ! Jean se porte au secours de l’adolescente.
    
    — Ne la grondez pas, ce n’est pas sa faute, c’est moi qui l’ai bousculé par mégarde.
    
    Son intervention lui vaut un regard ...
    ... reconnaissant du grand-père. Francine sert madame Clément et passe les gâteaux. Geneviève conduit la conversation. Jean apprend ainsi qu’une attaque cérébrale condamne depuis deux ans le mari à la chaise roulante. Ils ont fait aménager dans une partie du rez-de-chaussée, une chambre et une salle d’eau adaptée. Il a perdu l’usage d’un bras, des jambes et une aphasie le gêne pour parler. Un kinésithérapeute vient plusieurs fois par semaine et Geneviève s’occupe des soins journaliers. Il veut participer à la conversation, mais sa femme ne lui en laisse pas le temps. Le jeune homme s’en rend compte. Il prend pitié et au lieu de répondre à une question de Geneviève, se tourne vers l’infirme :
    
    — Pardon, vous disiez ?
    — V-v-v… vos études ?
    — Je prépare un DEUG scientifique.
    — ç-ç… ça marche ?
    — Oui, je ne suis qu’en première année, mais je me débrouille pas trop mal.
    — Vous… le… leçon…
    — Voyons mon chéri, laisse ce jeune homme tranquille, il a le temps de penser à ses études en dehors d’ici. De plus ce sont encore les vacances n’est-ce pas ?
    — Non, non, je vous en prie, cela ne me dérange pas. Je crois deviner que monsieur me demande si j’ai déjà donné des leçons, n’est-ce pas ?
    
    Le rictus monsieur Clément qui lui tient lieu de sourire, renseigne Jean sur la justesse de son intuition. Où veut-il en venir ? s’interroge-t-il. Lui faire donner des leçons à la fille ?
    
    — Non, je n’en ai jamais donné, mais je pense en être capable.
    — T-t-tes n… no… notes sont p-pas… pas ...
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