Les leçons de math
Datte: 07/03/2020,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
Auteur: Cidoup, Source: Revebebe
... pousse son chariot d’un air guilleret.
Tout à coup, il s’immobilise. Que doit-il offrir ? Il se souvient des leçons de bonne conduite dispensées par madame mère. Lors de la première invitation, la bienséance recommande de venir avec un présent pour la maîtresse de maison. Oui, mais quoi ? Que doit-il apporter ? Il regrette de ne pas avoir de téléphone portable pour interroger madame Astier. Livré à lui-même, il hésite. Des fleurs ? Trop banal ! Des chocolats ? Pourquoi pas ? Il pousse son caddie vers le rayon des friandises. Les fêtes de Pâques sont proches. Les étalages exposent une profusion de boîtes décorées, toutes plus belles les unes que les autres. Il les examine, les ouvre, les compare. Décevant ! Malgré la diversité des emballages, elles proposent pratiquement le même contenu. Leur taille aussi est trompeuse. La garniture plastique intérieure, sous prétexte de séparer les bouchées, permet d’en loger le minimum dans le maximum d’espace ! Jean ne se voit pas offrir une de ces boîtes tape à l’œil, une faute de goût pense-t-il. Les fleurs sont préférables ! Une belle gerbe de roses le tente. Voilà qui le poserait en jeune homme bien élevé ! Il recule devant le prix. Il se console en se disant qu’offrir des roses à une femme mariée en présence de l’époux, risque d’être mal interprété. Il choisit un bouquet coloré composé de fleurs variées, plus en accord avec ses finances.
oooOOOooo
À quatre heures vingt-cinq, Jean rectifie son nœud de cravate devant la glace. ...
... Il a hésité sur la tenue à adopter. Il a peur que la cravate fasse trop cérémonie, mais d’un autre coté, se présenter en vêtements décontractés chez des inconnus, cela ne se fait pas dirait sa mère. Il prend le bouquet maintenu au frais dans le lavabo et descend au rez-de-chaussée d’où il gagne le parc. Il a jusqu’ici peu profité de la permission d’y venir étudier, le temps ne s’y prêtant guère. Il compte bien se rattraper ce trimestre. À pas lents il traverse la pelouse. Il a parfaitement minuté son trajet car il entend une horloge sonner la demie au moment où il se présente à la porte entrouverte comme Geneviève l’avait promis. Il toque à la vitre et pousse le battant.
— Entrez, entrez, vous êtes juste à l’heure, c’est bien !
Jean fait quelques pas ses fleurs à la main. Le salon est vaste, meublé avec goût. Geneviève trône sur un canapé. Monsieur Clément, son mari occupe un fauteuil roulant à côté de la chaise de Francine, sa petite-fille. Il note avec satisfaction la cravate de monsieur Clément. Il a eu raison d’en nouer une autour de son cou. L’adolescente s’est changée. Elle porte une jupe plissée et un chemisier blanc fermé par un col sage. Elle fait très jeune fille de bonne famille. Une desserte supporte un service à thé et des gâteaux. Geneviève a remplacé l’ensemble qu’elle portait le matin dans le supermarché par un deux pièces coloré très seyant. Jean s’avance vers elle et tend ses fleurs.
— Oh Merci ! Vous êtes très gentil, elles sont très jolies.
Elle ...