Un voisin accueillant
Datte: 04/03/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
inconnu,
voisins,
bus,
cérébral,
revede,
odeurs,
nopéné,
Auteur: Lilie-Messi, Source: Revebebe
... être sa maîtresse, être à lui. Elle donnerait n’importe quoi pour lui appartenir.
Elle prétexte avoir mal aux chevilles, entre le déménagement et les talons, et se penche quelques peu sur ses jambes croisées pour masser sa cheville droite. Le décolleté baille, la jupe portefeuille glisse presque jusqu’à s’ouvrir devant lui. Elle croit voir alors une bosse déformant le pantalon de son interlocuteur. Si seulement elle avait plus de cran, elle ouvrirait grand ses cuisses pour qu’il puisse la mater à souhait, et la désirer plus fort.
Il paye l’addition et ils regagnent le bus, leurs deux corps proches l’un de l’autre. Elle affiche un sourire infatigable, il la regarde fixement de façon imperturbable. Un flot de voyageurs monte dans le bus bondé. Des odeurs de sueur, de parfum séché et de fatigue en tous genres flottent dans le bus mal aéré.
La masse de voyageurs les oblige à se retrouver l’un contre l’autre. Elle reste debout, près de deux voyageurs assis l’un face à l’autre, se tenant à la barre en acier pleine de bactéries, et sur laquelle plusieurs mains s’étaient accrochées toute la journée. Il se tient derrière elle, tout contre elle, s’excusant d’être ainsi, mais ne pouvant faire autrement. Elle regarde la vitre où ils se voient tous deux, et d’un hochement de tête lui fait comprendre que ça ne la gêne pas.
Les yeux pétillants, le corps plein de désir, la chaleur du bus, la sensation de vertige, la transpiration, le monde autour d’eux, son corps si près du ...
... sien… Elle se cambre davantage, et perd doucement la tête. D’une tendresse infinie, il caresse sa joue droite, puis appuie légèrement sur son front, l’incitant à poser sa tête à la renverse sur son épaule. Lilie love alors sa tête contre celle de Philippe, tout en voulant garder sa cambrure. Le dos étiré, les pieds douloureux, et pourtant elle est aux anges. Pas un seul mot pour justifier ou expliquer ce rapprochement. Plus besoin de se parler.
Contre ses fesses, sa jupe en lin si légère ne gâche en rien ce qu’elle peut ressentir. Et ce qu’elle sent est bien le sexe gonflé de son voisin. Dans son oreille, sa respiration. Dans son nez, son parfum. Dans la vitre, le reflet de leurs corps qui se câlinent, tel un couple de jeunes amoureux. Et entre ses fesses, le sexe vigoureux et solide de son futur amant. Il appuie tellement sur son cul que c’en est presque douloureux. Certains voyageurs les regardent peut-être, elle s’en fout totalement, et ne veut même pas y penser.
Ils sont seuls au monde. Il la désire, et ça la rend folle. Elle sent que son sexe s’ouvre pour lui. Elle donnerait n’importe quoi pour qu’il ose soulever sa jupe. De sa main, il caresse sa hanche, sa taille. Il remonte sa main jusqu’en dessous de ses seins, il s’arrête juste en dessous. Cette caresse inachevée l’excite au plus haut point.
Il l’embrasse sur le front, en lui murmurant qu’il allait falloir descendre. Ils sont déjà arrivés à l’arrêt proche de leur résidence. La circulation dense dans la rue en ...