1. Un voisin accueillant


    Datte: 04/03/2020, Catégories: fh, hplusag, extracon, inconnu, voisins, bus, cérébral, revede, odeurs, nopéné, Auteur: Lilie-Messi, Source: Revebebe

    « Bi-bi-bip, bi-bi-bip… » Il est 7 heures, le réveil sonne dans un bruit strident. Lilie grogne dans son lit… Son bras s’abat sur l’objet rabat-joie tel une massue, lourde et engourdie. Le bruit de malheur s’achève. Elle sait alors qu’il ne lui reste que quelques minutes avant de devoir entamer sa journée.
    
    Elle se retourne lascivement dans son grand lit, et est éblouie par le rayon de soleil qui réchauffe doucement la chambre presque vide. La poussière est toute neuve, les cartons s’empilent encore dans les coins de chaque pièce. Le week-end de l’emménagement a été mouvementé. Au moindre de ses mouvements, Lilie sent des courbatures imprégnées dans ses muscles. Elle s’étire lentement, en grimaçant de ces petites douleurs ressenties aux articulations, le long du dos et dans la chair de ses cuisses.
    
    Le ciel est bleu, la température de l’appartement est élevée. Lilie soulève la couette, pour que l’air vienne embrasser sa peau. Elle a dormi en nuisette courte, tout en coton. Elle est simple, et de couleur orange clair. Elle a tellement tourné et retourné dans tous les sens du lit cette nuit que la nuisette s’est relevée presque jusqu’aux hanches.
    
    L’air passe en contact direct avec sa peau, et bien qu’il fasse chaud, il semble froid sur la peau moite de ses cuisses entr’ouvertes. Un léger frisson la parcourt, et les adorables petits tétons qui ornent ses seins blancs et ronds se réveillent à leur tour.
    
    Un dernier étirement telle une chatte féline et câline, un ...
    ... bâillement gracieux et, d’une main légère, elle tire sur sa nuisette pour que celle-ci lui revienne à mi-cuisse. Elle ne peut s’empêcher alors de faire remonter le bout de ses doigts sur l’intérieur de sa cuisse droite. Comme un effleurement à peine perceptible. Elle ronronne à cette caresse frôlant la perfection… et remonte jusqu’aux lèvres encore fermées de son sexe juteux.
    
    Un coup d’œil rapide vers le maudit réveil lui confirme que le temps lui est compté. C’est la première fois qu’elle dort dans ce nouvel appart’, ce qui lui impose de passer par un nouveau trajet pour se rendre à son travail, et elle ne veut pas prendre le risque d’être en retard. Elle remet donc à plus tard cette séance de bien-être convoité, cette petite consolation de son célibat.
    
    Depuis que Julien l’a trompée avec Sophie, cette petite allumeuse qu’elle déteste depuis toujours, Lilie s’accorde quelques instants de masturbation. Bien qu’elle n’ait jamais réussi à en jouir totalement, la force des choses fait qu’elle y trouve un petit réconfort, une pause tendresse dans cette nouvelle vie de jeune femme seule, qui s’assume sans homme à ses côtés ; ralliée par le hasard et la vie à la cause des « célibattantes », dont elle ne comprend pourtant pas tout à fait le discours. Comment des femmes peuvent-elles revendiquer une vie sans homme ?
    
    Pas le temps de philosopher, la course du matin est lancée. Elle se relève, assise au bord du lit. Déjà, son chat vient se frotter à ses jambes, en miaulant son ...
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