1. Agnès, babby-sitter


    Datte: 04/03/2020, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, extraoffre, autostop, douche, ffontaine, confession, Auteur: P.R. De Montels, Source: Revebebe

    ... comme un malaise, mais positif. Je pensais à la chance que j’avais de dîner avec une jolie jeune femme, mais au moment de m’abandonner à la courtiser, à lui faire sentir combien elle me plaisait, je réalisai que c’était la fille de mes amis et que j’allais me montrer ridicule à ses yeux. Alors que mon visage, malgré moi, devait refléter mes pensées, Agnès a posé sa main sur la mienne.
    
    — Philippe, excuse-moi de te mettre dans l’embarras. Je pense comprendre ce que tu ressens, car moi aussi je me pose une question. Je préfère te dire de suite ma pensée. Quand j’étais gamine et que j’entamais l’adolescence, tu ne peux pas savoir combien tu comptais pour moi. Tes visites à mes parents étaient pour moi des rayons de soleil. Je n’avais qu’une peur, c’est que tu t’en aperçoives. Aussi, souvent, je me cachais pour mieux te regarder. Je regrettais alors d’être si jeune et de ne pouvoir faire que tu me remarques.
    
    Sa main posée sur la mienne, ses doigts m’en caressaient le dos, me procurant des frissons. J’aurais dû retirer ma main, mais quelque chose m’en empêchait.
    
    — Maintenant, bien que j’aie grandi, je me sens petite près de toi et toi tu me vois encore ainsi, bien que quelque chose en toi te souffle qu’il n’en est plus ainsi. Je suis adulte maintenant et maître de mes sentiments et de mes choix. Philippe, sache que mon attirance pour toi est aussi intense qu’à mon adolescence. Je ne pouvais te le dire, car trop jeune tu m’aurais trouvée ridicule et m’aurais repoussée. À ...
    ... ce jour je suis majeure et je peux te livrer mes sentiments. Je sens que je t’attire et que tu combats cela au nom de quoi ? De ce que tu m’as connue gamine, de l’amitié de mes parents ? Tout comme je suis en train de le faire, défais-toi des préjugés et laisse s’exprimer ton esprit et ton corps.
    
    Je restais coi devant la lucidité des paroles d’Agnès, devant l’horizon enchanteur qu’elle me faisait apparaître. Mon corps semblait s’alléger tout en se densifiant sur une certaine partie. Les paroles d’Agnès avaient libéré ma libido retenue et je sentais mon sexe enfler entre mes cuisses. D’autant plus qu’un pied passé entre mes jambes remontait le long de celles-ci et caressait l’intérieur de ma cuisse à travers le tissu du pantalon.
    
    — Je ne sais comment te dire que tes paroles sont justes et que je n’en reviens pas de la façon dont tu as clarifié la situation. Je peux maintenant te dire combien je te trouve belle et intelligente. En peu de temps, tu as su saisir mon mental, l’analyser et répondre au problème que je me posais et que toi aussi tu te posais. Ce que tu viens de dire et ce que tu fais avec tes doigts, avec ton pied, a décuplé mon désir de toi, de nous partager, de nous assembler.
    
    Le café expédié en vitesse nous sommes montés dans ma chambre. La porte à peine refermée, nos bouches se sont accolées, nos langues se sont cherchées avec frénésie et ont entamé un joyeux festival. Agnès a tenu à me déshabiller en premier. Ses mains défaisaient lentement les divers ...
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