Histoire d'O et d'A - Histoires de Sexe

Histoire d'O et d'A

... peu perplexe, j’attends la suite. Elle arrive très vite quand Alex ordonne :

— Mettez-vous plus près l’un de l’autre. Encore plus ! Oui, presque !

Pour être près, ils sont près ! Ils sont cuisse contre cuisse, leurs corps collés. Mais ce n’est pas encore assez pour Alex :

— Olivier, passe un bras autour de la taille de ma femme.
— Euh… t’es sûr ?
— Si je te le dis ! Oui, crois-moi, ça fera une belle photo comme ça ! Allez, vas-y ! Voilààà… tu vois que ce n’était pas si difficile que ça ! Plus près, vous deux !
— Oui… mais… euh, ça va, Alice ?
— Euh… oui, oui, ça va, Olivier…
— Maintenant, on regarde l’objectif… comme ça… on fait risette… lààà… un dernier effort, voilà ! Oui, oui !

Et il se met à shooter le couple enlacé, sous tous les angles, même les plus improbables. Moi, je remarque qu’Alice est nettement moins rouge que d’habitude. Pourtant, vu la situation, elle devrait être cramoisie de la tête aux pieds ! Je constate aussi que son sein s’écrase sur la poitrine de mon homme et qu’Olivier ne doit certainement pas ignorer ce doux contact. Me déplaçant un peu sur le côté, je constate que la main de mon homme enserre non seulement la taille de sa voisine, mais qu’elle est carrément nichée sous son sein ! Crispée, je sens que la situation m’échappe, j’espère qu’elle n’échappera pas à Alex !

— C’est bon, mes agneaux !

Les agneaux soupirent, mais ce n’est pas pour autant qu’ils séparent beaucoup. Alex consulte rapidement sur l’écran les photos faites. ...

... Soudain, il s’exclame :

— Ah merde, j’ai oublié les pâtisseries !
— Tu les as laissées dans le frigo ? demande sa femme.
— Ah, je suis con !

Puis il se tourne vers moi :

— Opaline, viens avec moi, tu me montreras où il y a une boulangerie dans ton coin. On va aller en chercher, toute de suite avant que ça ferme.

Je trouve la ficelle un peu grosse, mais je marche quand même dans son plan :

— OK, mais laisse-moi mettre un gilet par-dessus ma tenue !
— Pourquoi, t’es très bien comme ça !
— Oui, oui ! Attentat à la pudeur, tu connais ?

Pour toute réponse, il rigole. Puis il tend l’appareil photo au couple toujours assis dans le canapé :

— En attendant, zieutez les photos, et vous verrez que vous n’êtes pas mal du tout dessus !
— OK, Alex…

Je reviens aussitôt habillée d’un long gilet opaque, sans oublier mon sac à main, pour accompagner Alex à la boulangerie-pâtisserie, me demandant pourquoi je marche dans cette combine pourrie !

La porte refermée, nous prenons l’ascenseur. Bien sûr, Alex ne peut pas s’empêcher de toucher à tout, malgré mon gilet. À ma grande surprise, il descend au sous-sol. Tandis que nous rejoignons sa voiture, je lui dis :

— Pas besoin de prendre ta voiture, la boulangerie-pâtisserie n’est pas loin.
— Pas la peine, les gâteaux sont dans une glacière, dans le coffre.
— Encore un de tes coups foireux !
— Ta boulangerie, il faut combien de minutes pour faire l’aller-retour à pied ?
— Un bon dix minutes, il est rare qu’elle ...