Nouvelle chance
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
vacances,
bateau,
amour,
Oral
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: Filou, Source: Revebebe
... Rien : je me balade en vélo.
— Ah bon. Mais vous êtes seul : vos amis et la jolie brune, où sont-ils ?
Elle ne me facilite pas les choses ; elle a toujours été comme ça : directe, cassante.
— Ils sont repartis à Paris. Je suis resté car on s’est un peu disputés. De plus, il faut que je travaille sur mon bateau.
Mensonge ! Je ne sais pas quoi dire… Elle me dévisage intensément à nouveau. Elle se doute que je mens, ou quoi ? Ses yeux bleus sont presque transparents ; le soleil lui a doré légèrement la peau. Elle est vraiment très belle ! Mon cœur bat la chamade. Finalement, son visage s’éclaire d’un grand sourire dévastateur.
— Vous avez vu notre nouveau bateau, le bélouga bleu mouillé dans le port ?
— Il est à vous ? Il est magnifique !
— Enfin, à mon père ; il l’a acheté récemment. Il est beau, hein ? J’en suis amoureuse. On pourrait peut-être se tutoyer : on a le même âge, non ?
Nous commençons à discuter de banalités : les études, notre vie à Paris, Groaz… Puis nous décidons de nous promener sur la plage. Elle se lève d’un coup et part devant moi. Elle est vêtue seulement d’un petit bikini vichy bleu ciel ; je reconnais ce corps élancé, ces longues jambes et ce port de tête très droit, presque aristocratique. Ses longs cheveux sont remontés sur sa tête avec une grande pince à cheveux. Elle se retourne pour me dire en souriant :
— Alors, tu viens ou pas ?
—ooOoo—
Je sors de la maison en courant ; je suis en retard. Catherine m’attend au port pour ...
... sortir en mer avec le bélouga. Deux jours ont passé depuis notre rencontre sur la plage. Connaissant tout d’elle, il m’a été très facile de me rendre intéressant à ses yeux : je connais déjà ses films, ses livres et ses musiques préférés. Malgré tout, je ne l’ai toujours pas embrassée tant elle m’intimide. Le souvenir de nos violentes disputes toujours plus fréquentes avant mon accident me revient en tête.
Le temps est toujours magnifique ; une brise fraîche du Nord commence à se lever et irise peu à peu le bras de mer entre Groaz et Plourenac. Je l’aperçois sur la jetée : elle est vêtue d’un short blanc, d’un maillot marin rayé et de bottes bleues. Elle porte un pull sombre sur ses épaules et ses cheveux sont ramenés en queue de cheval. Pour moi, c’est un choc car c’est comme ça que je me souviens d’elle quand elle était jeune.
Rapidement, nous embarquons, hissons les voiles et larguons les amarres. Une fois sortis du port, nous faisons route vers le large pour chercher un peu d’air. À peine le vent forcit-il qu’elle me demande de barrer. Je prends sa place puis, après avoir bordé le foc, elle vient s’installer près de moi. Petit à petit elle se rapproche. Je fais de même et nous retrouvons l’un contre l’autre, sa jambe nue contre la mienne. Je me penche un peu vers elle et l’embrasse sur le coin des lèvres. Elle s’écarte un peu, me regarde, me sourit, puis me rend mon baiser en ouvrant légèrement la bouche. Rapidement, notre baiser devient très intime. Nos langues se ...