Nouvelle chance
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
vacances,
bateau,
amour,
Oral
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: Filou, Source: Revebebe
... elle me renverse après avoir détaché ma ceinture et ouvert ma braguette. Elle se saisit de mon sexe qu’elle engloutit d’un coup. J’allume la lumière sur la table de chevet pour profiter du spectacle. Elle s’agenouille sur le lit et, tout en continuant sa fellation, elle tourne son postérieur vers moi. Je commence à lui caresser ses lèvres intimes, découvrant un antre brûlant et déjà très humide. Depuis combien de temps n’avons-nous pas fait l’amour ? Je la renverse sur le lit et m’allonge sur elle en l’embrassant passionnément ; son parfum m’enivre, et cette sensation de déjà vu décuple mes sens. Ma bouche se perd dans sa poitrine aux larges aréoles brunes, glisse sur son ventre doux comme de la soie et goûte à son nectar intime au goût âpre. Après quelques minutes de ce traitement, nous sommes au bord de l’orgasme. Ses mains se posent sur ma tête pour m’attirer vers elle.
— Viens ! Baise-moi, je te veux en moi !
Ma pénétration est presque brutale et je lui fais l’amour violemment. Après avoir maltraité les ressorts du matelas pendant quelques minutes, notre orgasme est quasiment simultané et nos cris réveillent certainement l’Ankou et les esprits bretons qui rôdent sur l’île de Groaz.
— Eh bien, dis donc… C’est l’air de la mer ou quoi ?
— C’est l’air breton : tu verras, Cécile, tu vas aimer !
Elle se colle contre moi et je sens sa respiration s’apaiser, devenir profonde et régulière. Je lutte contre le sommeil ; j’ai peur de m’endormir. Mais rien n’y fait je ...
... me sens partir.
—ooOoo—
Cinq jours ont passé. Je suis toujours en 1976, vivant, et en pleine forme ! Je viens de raccompagner Cécile et Luc à la gare de Plourenac car ils doivent rentrer à Paris. À l’étonnement de Cécile, j’ai décidé de rester encore quelques jours à Groaz ; je ne me vois pas affronter mes parents vivants maintenant. Présentement, il faut que je réfléchisse à ce que je vais faire dans cette situation incroyable ; mais surtout, je veux retrouver Catherine. On s’est croisé quelquefois sur l’île et je n’ai eu droit qu’à un salut et un sourire.
De retour à Groaz, je prends mon vélo et me dirige vers les plages à l’Est de l’île. Je sais qu’elle a l’habitude d’y prendre le soleil en lisant. Le temps est toujours magnifique ; l’anticyclone s’est installé et il fait presque chaud. Je fatigue car les sentiers sont sableux et irréguliers dans la lande qui borde les plages. Je la découvre sur la deuxième grève ; elle y est presque seule. J’hésite. Je ne sais pas pourquoi, mais finalement je me décide à l’aborder. Je pose mon vélo et descends sur la plage. Dans ma vie antérieure, ce ne sera que quelques années plus tard que je ferai réellement sa connaissance. Je vais essayer de changer mon futur.
— Bonjour, Catherine ; comment allez-vous ?
Oui, je sais, ce n’est pas très original ! Mais draguer ma future femme me semble très difficile. Elle se retourne et semble très surprise de me voir ; elle s’assoit et me dévisage.
— Frank ? Que faites-vous ici ?
— ...