Nouvelle chance
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
fh,
vacances,
bateau,
amour,
Oral
pénétratio,
fantastiqu,
Auteur: Filou, Source: Revebebe
... semble seule. En descendant du bateau, elle me fait un petit signe de la main et se dirige vers le centre du petit port en tirant sa valise. À Groaz, il n’y a presque aucune voiture. C’est trop petit ; les quelques rues sont étroites et seuls deux ou trois taxis, des tracteurs et surtout des vélos circulent sur l’île.
— Putain, Frank… C’est beau, ton patelin ; et regardez ce ciel : ça va être cool, déclare Luc dans une envolée lyrique. Regardez un peu ces plages !
— Oui. Enfin, c’est pas la Côte d’Azur ; le temps ne doit pas toujours être comme aujourd’hui, lui répond Cécile en me tirant par le bras. Bon, alors, c’est où chez toi ?
Après nous être installés dans la petite maison de pêcheurs restaurée par mes parents et dîné dans l’une des crêperies du port, je me retrouve dans ma chambre en train d’attendre Cécile qui range quelques affaires dans le salon. Luc a rencontré un groupe de jeunes avec qui il est resté boire des coups. Il a déjà pris le pli !
J’angoisse à l’idée de m’endormir : vais-je me réveiller ? Je suis peut-être mort. Je me retrouve dans ma chambre de vacances et tout me semble étrange. Dans quelques années, une fois mariée, Catherine en changera toute la décoration. Les odeurs aussi sont différentes et de nombreux souvenirs effleurent mon esprit. Dans le sac de Cécile abandonné sur le lit, je découvre un Libération et regarde la date du Journal : 5 juillet 1976… « Le président Valéry Giscard d’Estaing a déclaré… » C’est dingue ! Je sors sur la ...
... terrasse où Cécile m’attend avec un petit joint allumé que nous fumons en observant les lumières du port de Plourenac en face de nous. Une petite brise fait danser les bateaux amarrés aux corps morts et le clapotis chante à nos oreilles. Cécile se glisse entre mes bras et se colle contre mon corps en m’embrassant longuement. Je sens ses seins lourds et fermes s’aplatir contre ma poitrine. Mes mains se posent sur ses cuisses et remontent doucement en soulevant sa petite robe en coton ; sa peau est incroyablement douce et lisse. Je m’égare un instant contre ses fesses en glissant mes doigts sous sa culotte élastique. Ayant retrouvé la vigueur de mes vingt ans, je sens déjà mon sexe se dresser et éprouve une furieuse envie de faire l’amour.
— Tu pourrais te déshabiller devant moi ; je veux te voir nue !
— Mais tu me vois souvent nue depuis quelques mois.
Je me rappelle son corps et je veux le revoir, le sentir, le toucher. Avec Cécile, on s’est toujours bien entendu au lit : une alchimie existait.
— Rentre dans la chambre et enlève ta robe ; ça m’excite !
— Tu me donnes des ordres, maintenant ? Tu veux me baiser, hein ? Attends un peu…
Elle se met à chanter en entrant dans la chambre et à danser doucement. Elle se penche pour relever et enlever sa robe qui atterrit sur le plancher ; ses sous-vêtements suivent le même chemin. Je reluque son intimité et découvre sa « toison 1980 » : la mode n’a pas encore imposé ses nouveaux dictats ! Puis elle me repousse vers le lit où ...