1. Marie-Odile - 2


    Datte: 23/02/2020, Catégories: fh, fplusag, vacances, occasion, bellemere, Auteur: Gigi 02, Source: Revebebe

    ... pour ce soir ! Tant pis ! Et j’ai hâte de retrouver Stéphanie, qui bien entendu, m’attend au fond de son grand lit. Mais je me rends compte tout de suite, en me couchant, que quelque chose ne va pas ; moi qui espérais retrouver ma chérie dans de bonnes dispositions à mon égard, amoureuse, aimante, câline, je ne retrouve en fait qu’une Stéphanie assez distante, voire indifférente, à cent lieues de mes aspirations. Et c’est d’ailleurs elle, qui tout de suite, donne le ton, glacial.
    
    — Ça va ? C’était bien ? Vous avez passé un bon moment ?
    — Ah bon… il se passe quoi, là ? Il y a un problème ?
    — Il y a que tu te paies du bon temps avec maman et que moi, je suis là, toute seule, à attendre… et puis je n’ai plus trop envie de cette situation, et encore moins que tu couches avec elle.
    — Voilà autre chose, maintenant ! Tu vas me faire ta crise de jalousie, c’est ça ? Mais tu aurais peut-être pu y penser avant, parce que je te rappelle que cette situation, c’est toi qui l’as voulue, qui l’as initiée ! Alors tes humeurs, tu te les gardes, s’il te plaît !
    — Peut-être, mais contrairement à ce que tu m’avais dit, tu as l’air d’y prendre goût, à cette situation, et ne dis pas le contraire…
    — Alors bon, écoute, Stéphanie, je veux bien accepter beaucoup de choses, mais certainement pas être le dindon de la farce ! Alors si c’est ça, demain matin je fais mes adieux à ta maman, et je vous laisse toutes les deux, tu trouveras bien quelque chose à lui raconter pour expliquer mon départ… ...
    ... Bien sûr, pour elle, je passerai pour le dernier des malotrus, pour ne pas dire autre chose, et il est peu probable qu’elle ait envie de me revoir un jour ! Et puis, elle n‘est pas bête, ta mère, et mon départ précipité lui fera très vite comprendre que tu étais au courant de ses avances envers moi ! Et là, dieu seul sait ce qui arrivera… sans compter que de mon côté, il n’est pas certain que je puisse te pardonner aisément de m’avoir mis dans une situation pareille… alors, penses-y, tu as toute la nuit !
    
    Et pour la première fois que depuis le début de notre idylle, nous nous sommes couchés chacun de notre côté, sans rajouter la moindre parole à ce que nous venions de nous dire, sans même nous dire bonsoir.
    
    Et c’est pourtant son visage souriant, que j’ai vu penché sur moi, quand j’ai rouvert les yeux, au sortir d’une nuit agitée ; ses doigts ont glissé sur mon visage encore tout froissé de sommeil et nous nous sommes regardés, en silence, longtemps ; enfin, elle a ouvert la bouche pour murmurer
    
    — Tu m’en veux ?
    
    J’ai fait non de la tête ; elle s’est blottie contre moi.
    
    — Je me suis conduite comme une véritable idiote ! Je ne sais pas pourquoi, je me suis imaginé d’un seul coup que tu m’échappais, et j’ai senti la jalousie monter en moi, sans le vouloir ! J’étais comme folle ! C’est vraiment moche, la jalousie ! C’est moche et ça rend con ! Tu ne peux pas imaginer comme j’ai honte de moi !
    — Bah, il y a aussi des moments difficiles dans le bonheur ! Et tu n’as ...
«12...567...11»