1. Persée de nuit


    Datte: 21/02/2020, Catégories: fh, jeunes, extracon, contrainte, dispute, facial, Oral occasion, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Atlante, Source: Revebebe

    ... rencontrée pendant les vacances et emportée dans mes bagages.
    
    Je lui lance en jetant un coup d’œil vers la créature qui s’affale dans le canapé :
    
    — T’avais de la place apparemment.
    
    Je commence fort. Il faut faire disparaître la fille du contre-jour. Légère moue de la belle mais je sens qu’elle a décidé de faire des efforts. Chacun a ses limites. Enpochetronnant avec son mec à bloc, je suis sûr qu’elle fera la gueule. Salaud, il le faut. C’est sa muse et je me refuse d’être celui qui cherche à ravir la belle en détruisant notre amitié. Qu’elle m’apprécie moyennement, tant pis. Troie 2 n’aura pas lieu.
    
    La soirée démarre rapidement. Apéro musclé, sortie en bar pour retrouver un groupe d’amis plus ou moins proches puis retour tranquille dans les rues désertes du centre-ville. Je ne suis pas aussi ivre qu’espéré. J’ai peu échangé avec Manon et me suis assuré d’aborder des sujets de mecs : les soirées trashes, les résultats footballistiques… Bref des trucs de mâles pour la mettre « out ».
    
    Le contrecoup de mon attitude a été de sentir le regard pesant de Manon sur mes faits et gestes toute la soirée. Chacune de mes paroles a été disséquée, étudiée, interprétée.
    
    Arno a pris de l’avance sur l’allégresse recherchée et s’épanouit d’un rien. Il a atteint l’ivresse de ceux à qui tout sourit. La mienne est petite, amère. Je me maudis en silence et je maudis Arno de ne pas m’avoir prévenu. Quel con !
    
    De retour dans l’appart, je roule une cigarette maison avant de m’en ...
    ... aller. Arno, les yeux rougis par la fumée, insiste pour que je dorme chez lui. Enfin, chez eux. J’accepte vraiment pour en rajouter une couche auprès de madame.
    
    Derrière le canapé, la porte de la chambre m’est ouverte. En bon pote, il m’invite à dormir sur un matelas au pied du lit deux places. Une insertion dans l’intime alcôve qui doit déplaire secrètement à la maîtresse de maison.
    
    On installe le matelas dans l’espace restant, gênant l’accès à la salle de bain. Le canapé de la pièce principale m’aurait suffi. Mais sans rideau à la fenêtre j’étais sûr de me réveiller aux premiers rayons de soleil. Trop risqué pour échapper au mal de tête, et cramer ma journée de demain. Manon s’absente dans la salle de bain qui donne directement dans la chambre. L’eau coule derrière la porte refermée sur mon oreiller. Oreiller, tu m’appelles. Je finis ma clope, garde T-shirt et boxer puis m’enveloppe péniblement du drap. Il fait bon, presque trop chaud. Arno éteint la lumière et laisse la porte un tout petit peu entrebâillée. Je sais qu’il s’installe à son PC avec casque audio. Il a l’énergie des vainqueurs. De ceux habitués aux jeux en réseau. Dans ce domaine, la nuit appartient aux meilleurs. Il en fait partie.
    
    Je commence à sombrer quand la porte de la salle de bain s’ouvre. Au-dessus de ma tête m’apparaît, juste une seconde lumineuse, un entrejambe culotté de dentelle blanche sous une nuisette crème. Puis de nouveau le noir. Le grand lit à côté bouge et le silence tombe. Bof, ce ...
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