Persée de nuit
Datte: 21/02/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
extracon,
contrainte,
dispute,
facial,
Oral
occasion,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Atlante, Source: Revebebe
Je monte en sifflotant.
— Salut, me lance la brune du haut de l’escalier.
— Salut ! je lui réponds par réflexe.
Elle me fixe, debout sur le palier en bois du troisième étage du vieil immeuble. Je cogite sur le coup. En tout cas je dois avoir l’air con, essoufflé par les escaliers antiques, une bouteille de whisky en pogne.
J’ai dû rater un épisode. Bon, Arno le pote de bourre du lycée, installé depuis peu dans la ville universitaire, n’était pas seul. Il aurait pu prévenir en m’invitant pour cette première. J’allais découvrir sa tanière. Je me suis préparé une soirée entre mecs.
C’est peut-être une coloc. Remarque, il a peut-être déjà trouvé une petite amie. Par manque d’éléments je songe à untrompage d’étage, voire de bâtiment. Delirium tremens ? Mes capacités de jugement avaient déjà pris un coup lorsque j’avais testé, avant de venir, ledit whisky. Bref, pas frais et pas à la page.
J’entends Arno m’appeler au loin, derrière l’espèce de cerbère. Pas d’erreur, c’est la bonne adresse et la bonne porte. La soirée entre potes déchirés semble compromise. L’espace d’une seconde je pense dévaler les escaliers en criant une excuse bidon. Une saine réaction face à cette Gorgone qui risque de me relayer au bon copain qui vient tenir la chandelle. Pas de panique, restons calme.
Je la détaille et tente de calculer mes chances de lui échapper. Elle est mignonne, peau mate, cheveux bruns bouclés lui tombant sur les épaules. Des courbes harmonieuses sur lesquelles coule ...
... mon regard. Jolie créature née de la mer Méditerranée et du matriarcat ensoleillé. Avec sa robe noire sage et ses pieds nus, je distingue ses formes élancées, la finesse de sa taille. Son sourire se montre, redoutable. Ses yeux marron clair en amande, presque au niveau des miens, m’interrogent. Puis la minuterie décide du noir. L’embrasure dessinée par la porte de l’appartement, derrière elle, émet un halo lumineux rectangulaire.Mamma mia, elle se transforme en Bond girl des génériques. La robe devient tulle. Elle met les mains sur les hanches, les jambes à peine écartées et demande :
— Tu comptes rester dans l’obscurité ?
Je réponds péniblement à son corps que non. Elle réalise qu’elle est vue nue et disparaît dans la lumière. Je la suis, ébloui. Mon Dieu, faites qu’elle soit cruche, pimbêche, gnangnan. Faites que rien ne puisse nous accrocher, à part Arno.
Je suis déjà mordu.
Passé un large couloir qui fait cuisine, je débouche dans la salle principale. Petites pièces sous les combles avec des poutres apparentes aux charmes rustiques. Une seule persienne un peu trop haute donne dans la nuit. Un canapé face à une télé et une table basse entre les deux en guise de bar auquel j’associe ma bouteille maltée. Arno assis derrière la télé, dos tourné, est scotché à son bureau, nez au PC.
Retrouvailles.
Il lâche le jeu bourrin des tueries et fait pivoter son fauteuil de bureau. Poignées de main viriles, sourires francs et présentations.
— Je te présente Manon, ...