Merci, Maître - Histoires de Sexe

Merci, Maître

... lui fais comprendre que son épouse est très surprenante et que son apprentissage se déroule à merveille. Et qui plus est, même si Sylvie devient ma Soumise, elle est avant tout sa femme et la mère de ses enfants, et je ne saurais tolérer que notre relation mette son couple en péril. Bien que rassuré, Karl n’en demeure pas moins perplexe. Je lui précise que si, à l’avenir, je devais rencontrer Sylvie, elle aurait obligation de tout lui raconter, sinon c’est moi qui le ferais, et si c’était le cas, cela mettrait fin à notre relation. Je me rends compte que Karl est vraiment un chic type et qu’il aime sa femme plus que tout. Il désire qu’elle s’épanouisse dans ce nouveau rôle et, face à mes positions, il est rassuré.

— J’apprécie ce que vous faites pour Sylvie, me dit-il, mais surtout votre prise de position à l’égard de notre couple.
— Il en a toujours été ainsi.
— Sylvie m’a précisé que vous aviez des consignes à me transmettre la concernant.

Je lui précise qu’il devra retenir pour demain une chambre dans un hôtel de charme en banlieue et que Sylvie m’y attendra pour 14 heures. Elle aura pour seule tenue, dans cette chambre, une lingerie fine de son choix. Elle devra patienter à genoux, assise sur ses chevilles, les mains reposant sur les cuisses et le dos tourné à la porte. Elle pourra, si elle le désire, apporter différents objets de son choix qu’elle déposera sur la tablette d’entrée.

Le lendemain, peu avant 14 heures, je patiente dans ma voiture garée sur le ...

... parking du dit hôtel. Je vois apparaître la voiture de Sylvie. Elle se gare sous un pin parasol et se dirige vers la réception. Dix minutes plus tard, un texto apparaît sur mon portable : « Je suis prête, mon Maître, chambre 129 ». La cravache dissimulée dans la manche gauche de ma veste, je dépasse le comptoir de la réception et me dirige vers la chambre en empruntant l’escalier principal. L’épaisse moquette du couloir apaise mon pas à l’entrée de la chambre. Je clenche discrètement, pousse la porte, elle est là, me tournant le dos, dans une magnifique lingerie mauve clair rehaussée de dentelle blanche. Bien assise sur ces chevilles, les mains posées sur les cuisses, elle respire profondément. Les rideaux de toile lourde sont aux deux tiers tirés, plongeant la pièce dans une douce lumière tamisée. Je franchis à pas de loup le pas de la porte, referme celle-ci toujours sans faire de bruit. Je m’approche d’elle, elle ne devine pas ma présence. Du bout de la palette de ma cravache, je lui frôle la colonne vertébrale. Elle tressaute de surprise. Sans même m’apercevoir, elle se redresse sur ses genoux, se tient bien droite, joint les mains derrière son dos et lance :

— Bonjour, mon Maître.
— Bonjour Soumise.

Elle est magnifique. Ses cheveux tombent sur sa nuque. Son dos hâlé est barré de bretelles fines de son soutien-gorge. Sa petite culotte lui met les fesses en valeur. Sur le côté adossée au mur se tient une petite tablette. Je distingue qu’elle y a déposé son godemiché ...