1. Un service


    Datte: 19/02/2020, Catégories: fh, fhh, cocus, Collègues / Travail boitenuit, Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe échange, confession, Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe

    ... va bien se passer. La seule chose dont on ne doit pas parler, c’est ma sortie au club. C’est un aveu que je lui ferai plus tard. D’accord ?
    
    La sonnerie retentit une seconde fois, juste au moment où j’ouvre la porte.
    
    — C’est donc vrai ? me dit mon mari sans même me dire bonjour. Tu l’as fait.
    — Bonjour, mon chéri, bon voyage ?
    — Oui, oui. J’ai aussi trouvé ton message avec tes indications.
    — Mais oui. Nous t’attendions.
    — Tu n’es pas seule ?
    — Tu sais bien que non.
    — Vous avez… vous avez déjà… Vous avez commencé ?
    — Pas du tout. Regarde, j’ai encore mon manteau.
    
    Il me détaille.
    
    — Oui. Et dessous tu es comme je l’ai…
    — Écrit ! Oui, dans les moindres détails. Et si tu le veux bien, nous allons faire exactement comme tu l’as décrit.
    — Oui. Oh, merci ma chérie !
    — Tu me remercieras après. Entre.
    
    Pendant tout ce temps, Sam doit écouter notre conversation et cela doit être de l’hébreu pour lui. Au moins le mari ne vitupère pas. C’est déjà cela.
    
    oooo0000oooo
    
    Ce qu’il ne sait pas c’est que la donne a changé depuis le départ de Charles en classe nature. En regardant sur notre ordi, j’ai bien sûr retrouvé les sites qu’il regardait, mais aussi des échanges de mail avec un correspondant qui m’était inconnu. Les deux hommes parlaient manifestement en toute liberté de tout ce qui touche à la sexualité.
    
    Charles avouait son envie de voir sa femme avec un autre. Son correspondant l’engageait à le vivre vraiment lui faisant une description qui ne pouvait ...
    ... qu’être alléchante. Charles répondait qu’il n’oserait jamais m’en parler, que j’étais trop rigide et qu’il aurait trop peur de me perdre si je prenais mal sa proposition. Mais à la demande de son correspondant, il avait rédigé un texte qui décrivait dans les moindres détails de ce qui serait pour lui le summum de ses envies.
    
    J’avais alors compris que mon mari n’avait pas osé m’avouer son envie et même affirmé le contraire lorsque j’avais abordé la découverte de ses lectures candaulistes.
    
    L’avantage du téléphone, c’est un peu comme les échanges de mail ou de SMS, l’absence physique de la personne libère la parole. J’ai donc abordé le sujet avec Charles et il a été obligé de reconnaître son fantasme. Nous avons longuement discuté, de plus en plus librement et finalement j’ai dit que j’étais d’accord. Restait bien sûr à trouver les bonnes conditions. Il n’avait pas de candidat. Je n’avais pas d’amant.
    
    La suite a germé dans mon cerveau.
    
    oooo0000oooo
    
    Nous entrons dans la pièce ou Sam nous attend. Un Sam qui a enfilé un pantalon. La peur de se sentir un objet sexuel peut-être.
    
    — Charles, je te présente Sam. Sam, voici Charles mon mari.
    
    Les hommes se saluent. Sam offre à boire.
    
    — Ma femme vous plaît ?
    
    C’est la première ligne du texte de Charles. Texte qu’il a écrit dans la solitude de son fantasme qu’il pensait irréalisable et que je lui offre la possibilité de vivre. Lors de nos conversations, j’avais parlé de son texte en lui disant combien je l’avais trouvé ...
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