1. Amnésie temporelle


    Datte: 18/02/2020, Catégories: fh, hh, hplusag, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... mont. Elle me cherchait, elle allait me trouver. Je ne pus retenir ma main. J’eus le temps de penser :Maintenant qu’elle a bien joué, elle va me jeter et les souliers à clous vont débarquer, mais la réaction de Jessop fut tout autre :
    
    — Il vous plaît ? demanda-t-elle avec un sourire timide, limite anxieux.
    — O… Ou… Oui ! balbutiai-je.
    — Oh ! je suis contente ! Caressez-le, je vous en prie ! quémanda-t-elle. Je crois qu’il en a envie et vous aussi.
    
    Interloqué, je tins ma main immobile sur ce mont à la peau élastique. Jessop tira sur la boucle de la ceinture du peignoir, le fit glisser sur mes épaules. Ma fragile protection de tissu éponge s’étala sur le plancher de ma chambre. Nous étions à égalité. Enfin si l’on veut. Peut-on parler de similarité quand la Bête se retrouve face à la Belle. J’avais honte d’exposer ainsi le répugnant spectacle de mon anatomie de vieillard (soit, bien conservé) à cette jeune femme qui semblait ignorer les affres de la décrépitude.
    
    Mon ventre, toujours plat grâce à une bonne hygiène de vie, n’avait plus la fermeté d’antan et affichait des plis disgracieux. La peau de mes jambes, mes bras qui, couverts, faisaient encore illusion, n’avaient plus la même élasticité. Seules mes parties génitales semblaient résister aux ravages du temps (et encore…). À cet inventaire à la Prévert, le rouge de la honte me monta au front. Mes mains se crispèrent sur sa colline d’amour. Elle me sourit.
    
    — Vous êtes très beau. Vous avez un corps magnifique ...
    ... et votre pilosité…, susurra-t-elle en lissant les poils de mon abdomen à ma poitrine.
    — Ne vous moquez pas, jeune femme.
    
    Se moquait-elle ? Si j’en jugeais par ses tétons qui se tendaient vers moi, je pouvais m’interroger. Aucun doute, par contre sur le fait qu’elle ne me laissait pas indifférent : popaul se rengorgeait fièrement, dressant sa hampe à travers ma forêt de broussailles.
    
    — Me permettez-vous, monsieur ? déclara-t-elle avec une politesse exagérée.
    
    Ses mains se posèrent sur ma poitrine, non pas pour jouer avec mes tétons, mais pour se perdre dans ma blanche fourrure. Elle enroulait mes poils entre ses doigts, les peignait, les lustrait.
    
    — Quelles drôles de sensations, cela procure. Très excitant.
    
    Je tentai de la caresser, mais, d’un recul calculé, elle me fit comprendre que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait.
    
    — Plus tard, ajouta-t-elle. Laissez-moi découvrir, c’est tellement nouveau. Et vous en avez partout. Moins qu’un singe, mais beaucoup.
    
    Une main explorait mon dos, alors que l’autre, toujours s’amusant avec mes poils, descendait, descendait pour inévitablement arriver à ma toison foisonnante dans laquelle ses doigts s‘enfoncèrent. Ils atteignirent mon sexe bandé et l’entourèrent.
    
    — Quelle belle érection. Ce phallus qui se dresse au milieu de cette forêt de poils. Me permettez-vous, monsieur, de goûter à ce beau fruit ? réitéra-t-elle, toujours aussi polie, en s’agenouillant et approchant la bouche de mon sexe.
    
    Elle n’attendait pas de ...
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