1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (3)


    Datte: 17/02/2020, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: bobby29, Source: Xstory

    ... d’un saut d’une grâce absolue, sublime parabole, il pénètre dans l’eau comme une torpille ! Il a disparu. Je ne le vois plus, il ne remonte pas ! Mon dieu, et s’il s’était blessé ! Ça fait bien plus d’une minute maintenant ! Ah, ça y est... il est là-bas ! Il a traversé presque toute l’anse ! Je crie, je lui fais signe, je sautille, j’applaudis des deux mains à tout rompre ! Il me salue, il rit. Il rit aux éclats, fier de lui. Puis il se remet à nager. Je prends la direction de la maison. Je suis le chemin quelques minutes. Arrivée au virage, avant de quitter la crique, je me retourne une dernière fois. Adonis est en bas, au milieu de l’anse. Il nage. Il nage doucement, profite de l’eau, comme moi tout à l’heure. Il vient de culbuter vers le fond. Mais... il n’avait pas de maillot ! Je vois son shorty rouge, là-bas, sur le rocher ! Il est nu, là, en bas. Il nage. Il nage nu, comme moi ! Il sait que je le vois ! Il veut que je le voie ! Il veut me montrer ! Ses sublimes fesses, son sexe ! Il remonte. Il flotte. Il fait la planche. J’aperçois la tâche noire de sa toison, sa verge repliée... Mon beau pêcheur ! Adonis ! Nu dans la mer.
    
    Je me suis réinstallée à ma table de travail. J’écris. Vite. Cette fois-ci, je suis lancée. J’ai les idées claires, toutes ces réflexions, ces informations, amassées au fil des années, elles sont là, elles sortent, elles s’organisent. Je sais où je vais et je ne dévierai pas. Je n’ai pas répondu à Michel. Il doit enrager ! Je m’en fous. ...
    ... J’avance sans lui maintenant. Je lui enverrai la thèse entièrement finie. Et s’il n’en veut pas, je chercherai quelqu’un d’autre. Mais je sais que j’ai raison. Il ne pourra pas me saquer dans un jury... malgré son influence. Mais... arriverai-je aussi à me détacher de lui ? Je sais très bien qu’il le faut, qu’il ne m’apportera jamais rien, qu’on ne construira rien. A 32 ans, il est temps que je mûrisse, que je me libère... Aurai-je la force ? Il m’a retenue, regagnée, tellement de fois, depuis six ans ! Il faut que je finisse cette thèse, il faut en finir !
    
    13 heures. Je mange une salade. Les légumes et les fruits sont tellement bons ici. Adonis doit m’en apporter d’autres, tout à l’heure. J’ai travaillé quatre heures. Je tombe de sommeil. Il fait chaud. Je m’allonge sur le lit.
    
    Je suis nue, allongée sur le dos. Je somnole dans la touffeur de la pièce. Malgré tous mes efforts pour garder la fraîcheur, il doit bien faire plus de 30 degrés à l’intérieur. Adonis... Son corps nu se mouvant dans l’eau transparente... Son corps parfait. Svelte, fort, agile... Cette puissance latente dans tant de finesse et de grâce. Le subtil mouvement des muscles de son dos, de ses fesses, de ses cuisses, de ses jambes... Leur furtive tension avant le délié voluptueux. Ses accélérations, ses plongeons, ses gentilles cabrioles, dans l’onde bleue...
    
    Mes mains courent sur mon corps. Mes seins... Je les tiens, je les presse, ces beaux seins gonflés, qui débordent... oh... ces mains qui me tiennent, ...
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