Jenna se joue au poker (3) - Histoires de Sexe

Jenna se joue au poker (3)

... Maurice connaissait le bois par cœur.

Et puis ainsi, à bonne distance l’un de l’autre, nous savions que nous pourrions la dépasser sans qu’elle nous voie et lui tomber dessus en l’encerclant.

Pour l’impressionner encore plus quand nous la coincerions nous allions revêtir une cagoule de commando.

Cela fait huit bonnes minutes que nous avançons au petit trot quand je l’aperçois là-bas, trébuchant et avançant d’un pas qu’elle a ralenti ; elle débouche sur la clairière principale.

Je décide de la contourner par l’extérieur, restant à l’abri de sa vue dans les taillis.

Maurice doit être de l’autre côté.

Je regrette presque que nous n’ayons pas construit un piège fait d’une fosse de deux mètres de profondeur cachée par des branchages et des fougères…

Accroupi, bien caché derrière des buissons, je la vois approcher, apeurée. Elle s’arrête souvent, écoute, se retournant tout le temps au lieu de continuer à tracer, cette gourde.

° ° °

J’ai du mal à marcher dans cette tenue. Restant coquette et distinguée même dans ce moment je tâche de garder une allure féminine et classe.

Me sentir traquée m’excite quelque part. Peut-être de la même façon que le risque de gagner ou perdre au jeu (poker et autres)

J’entends des bruits dans les fourrés et les taillis mais ne vois personne. Devant faire attention où je mets les pieds avec mes bottes à talons hauts (bien que ce ne soient pas des talons aiguilles.)

Je perds complètement mon sens de l’orientation.

Je ...

... me retrouve dans une autre petite clairière… ou bien est-ce la même clairière ?

Soudain je vois un homme cagoulé se diriger vers moi de façon nonchalante. Je me retourne pour partir dans l’autre sens mais vois un autre homme, dans la même tenue. Regardant dans les bois je vois deux autres hommes arriver. Je suis encerclée.

La distance entre eux et moi se réduit lentement. Ils voient que je suis apeurée, mes yeux sont grand ouverts. Je tremble, plantée sur mes bottes de grande marque.

J’essaie de reprendre le dessus et ma contenance. Ajustant ma robe et mes cheveux, je commence à tenter de leur faire la morale, leur dire qu’ils ne peuvent faire ce qu’ils semblent avoir en tête, que je ne suis pas ce genre de femme.

N’écoutant pas mes arguments ils s’approchent de plus en plus. Je suis entourée de quatre hommes masqués et menaçants.

La scène est frappante de contraste : je suis là au milieu des bois dans une tenue faite pour une soirée en boîte de nuit chic entourée de quatre individus habillés en chasseurs.

Je sens une main empoigner mes fesses et entends une voix me dire :

« - Bien-sûr avec ta robe si moulante et tes bottes d’allumeuse, tu fais la mijaurée, maintenant… »

Je me retourne mais mes mains sont saisies et je suis brusquement retournée.

Une corde est nouée autour de mes poignets. Heureusement elle n’est pas rugueuse mais mes mains sont liées.

Des mains sont sur moi, partout. Je pousse des cris qui les font bien rire. Mes bras sont tirés ...