1. Jenna se joue au poker (3)


    Datte: 17/02/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Docsevere, Source: Xstory

    ... ferions pas de quartier !
    
    Il n’y a que 400 mètres environ jusqu’au bout du bois où tu trouveras l’autre porte. Mais il n’y en a qu’une, alors gare… et il y a peu de repères.
    
    Si tu tombes sur un des murs latéraux d’enceinte tu risques de chercher longtemps « la » porte… il n’y en a pas ! Et si tu longes le mur, il sera facile de te choper.
    
    J’espère que tu as le sens de l’orientation car on a vite fait de tourner en rond ici… et de retomber sur nous !
    
    — Et en plus, épuisée ! » ajoutai-je « Oui c’est ça qu’il y a de grisant dans la chasse à courre : c’est de profiter du gibier en sueur et aux abois ! De la bête suppliante et qui a tellement peur qu’elle accepte tout ce qu’on lui fait… »
    
    Jenna venait de voir les sacs que je traînais depuis que j’étais sorti du 4 x 4. Ils étaient à moitié ouverts ; elle aperçut ce qui en sortait : des lassos, un filet, des fouets, des godes en plastique d’une taille impressionnante…
    
    « - Allez ! » lui intimai-je en simulant la colère et ne lui laissant aucune alternative tout en ponctuant mon injonction d’une violente claque sur la fesse, « file, tu n’as que quatre minutes pour sauver ta graisse et ta chair ! »
    
    Elle hésita une seconde puis partit dans un soubresaut grotesque qui était censé donner l’impulsion de sa course. Mais balançant ses bras de droite et de gauche comme une débile, la gourdasse partit d’un pas imitant, on aurait dit, quelqu’un qui essaierait de courir dans de la semoule molle.
    
    Nous partîmes d’un ...
    ... éclat de rire ; elle ne se retourna même pas et essayait d’assurer son équilibre en plantant l’un après l’autre le talon de ses échasses et d’écarter ses jambes entravées par la robe courte et étroite pour prendre un peu de vitesse.
    
    A ce rythme-là nous nous dîmes qu’en quatre minutes elle n’aurait même pas fait cent mètres. Nous n’aurions plus qu’à lancer l’halali, la cerner et la jeter à terre.
    
    Elle n’essayait même pas de s’écarter du sentier tracé, de courir en zig zag, de disparaître rapidement de notre vue, de ruser. En somme on se demandait, à la voir, si elle ne voulait pas faire semblant de fuir et de mettre fin plus rapidement à son supplice.
    
    Pendant ce temps, à l’autre bout du bois, nous savions que quatre d’entre nous avançaient séparés par une distance régulière, équipés de longs pics et d’un collier étrangleur. S’ils nous ne rattrapions pas ce « gibier » ils auraient vite fait d’encercler la « bête », une belle bête, et de la forcer à s’agenouiller et d’en profiter en premier !
    
    Les quatre minutes nous parurent interminables.
    
    Maurice déclara tout à coup :
    
    « - Quatre minutes c’est trop long. Nous aurions lui en laisser deux…
    
    — Ça en fait trois…
    
    — Allez, laisse tomber, on y va ! Ça ne changera rien de toute façon… »
    
    Nous nous élançâmes, le grand sac sur l’épaule.
    
    Plutôt que de suivre le sentier principal, nous décidâmes de nous séparer et de suivre chacun de notre côté un sentier vaguement tracé mais qui cheminait dans la bonne direction. ...