Jenna se joue au poker (3) - Histoires de Sexe

Jenna se joue au poker (3)

Nous partons avec Lionel à côté de moi et Maurice de l’autre. Je me sens comme une proie entre deux loups.

Au fond de mon subconscient je me rappelle ce fantasme de mon adolescence où j’étais dans un parc ou une forêt privée et devenais le jouet sexuel de deux hommes riches.

Pas une histoire répugnante car le luxe des lieux et la condition de gentilshommes des protagonistes (bien que durs) faisaient que c’était comme un rêve.

Nous arrivons à l’aurore devant la porte d’un mur en pleine campagne ; un bandeau est placé sur mes yeux. Ils me font descendre en me palpant la croupe.

J’enlève le bandeau. Silence complet. Je suis au milieu d’une clairière dominée par de grands arbres dans cette tenue inadéquate pour les lieux. Je commence à marcher tout droit dans un sentier qui semble plus plat. Cela n’en est pas moins difficile avec des talons de dix centimètres.

Ils me laissent partir, prendre un peu d’avance. Ensuite ce sera l’halali !

Mon cœur commence à battre la chamade et je trottine tant bien que mal avec ces bottes et cette robe étroite et courte.

° ° °

Ah la garce, elle nous a bien surpris ! Alors que certains de nous pensaient qu’elle se défilerait et se débrouillerait pour échapper à son gage, voire reprendrait vite fait un avion pour le Canada, voilà qu’elle demande à ce que ce soit fait aujourd’hui même !

Nous échangeons un regard interloqué mais qui veut dire la même chose : et si la salope était contente de ce qui l’attend, en fait… ...

... ?!

Sautant sur l’occasion, et pour ne pas risquer pas qu’elle change d’avis, Maurice va chercher son 4 x 4, les tenues de chasseur… et d’autres choses encore.

Durant le voyage avec Maurice et moi la brune ne se départit même pas de son attitude très digne et fière. Elle regarde par la vitre, ne fait pas attention à nous ni à ce que nous trimballons – elle feint de nous ignorer… c’est presque du mépris.

Nous arrivons à la porte principale du mur d’enceinte du bois privé. Les autres nous ont précédés.

Certains se sont rendus de l’autre côté du bois et sont déjà en train de garder la seconde porte, celle par laquelle elle pourra sortir si elle arrive à nous échapper.

Je lui bande les yeux avant de la faire descendre. Ainsi aveuglée cela devient moins évident pour elle de s’extraire du véhicule, alors nous l’aidons, quitte à lui palper un peu les fesses… mais elle ne proteste pas.

Nous la guidons jusqu’à la porte que Maurice ouvre à l’aide d’une grosse clé. Nous la poussons de l’autre côté, entrons tous, et il verrouille la lourde serrure rouillée.

Nous lui expliquons les règles :

« - Voilà. Nous te donnons quatre minutes d’avance. Ensuite nous nous lancerons à ta poursuite. Je te conseille de ne pas traîner. Avec tes bottes de pétasse à talons pointus tu risques de ne pas avancer bien vite… d’autant que le chemin est un peu boueux car il a beaucoup plu ces derniers jours.

Fais attention à ne pas te fouler une cheville… Si tu ne pouvais plus marcher ne nous te ...