1. La transgression


    Datte: 15/02/2020, Catégories: fh, extracon, copains, bizarre, hotel, dispute, revede, pénétratio, fsodo, nostalgie, portrait, Auteur: Lignière, Source: Revebebe

    ... contiguë à sa chambre. Elle était plantée devant son miroir en train de se brosser les cheveux et semblait m’attendre. J’avais dénoué la ceinture qui retenait son peignoir que j’avais laissé couler à terre. Elle ne portait aucun vêtement, pas même, une culotte. Cette fois j’allais éviter l’ourlet de son slip qui m’avait tant irrité les fois précédentes. Elle s’était positionnée, les mains de part et d’autre du lavabo, le corps cassé poussé vers l’arrière, les pieds écartés.
    
    — Louis, je ne risque rien, tu peux rester.
    
    Je l’avais pénétrée avec une facilité inaccoutumée et j’avais senti son vagin inhabituellement lubrifié. Lorsque j’avais planté mon doigt dans son anus, j’avais aussi trouvé sa raie des fesses humide et un peu poisseuse. J’en avais déduit que ce matin je n’étais pas le premier à emprunter cette voie. Cela n’avait pas modéré mon ardeur, bien au contraire. J’avais pu suivre, dans le miroir, la montée du plaisir sur son visage, la bouche qui s’était ouverte dans un cri muet, la rougeur sur les joues, le regard sans intensité, le dodelinement de la tête. Quand elle avait joui, elle avait poussé plusieurs petits cris et j’avais presque aussitôt éjaculé au plus profond de son ventre, chaudement, longuement. C’était la première fois que je la sentais se contracter sur mon sexe. Cette sensation avait accentué mon impétuosité. Je m’étais retiré pour mieux l’investir et tenter de la faire jouir de nouveau. Elle s’était affaissée sur le lavabo et je l’avais incitée à ...
    ... se mettre à quatre pattes. J’avais alors changé ma tactique et je m’étais présenté par derrière.
    
    — Fais attention Louis, tu es le premier, ne me fais pas mal.
    
    J’avais pris mon temps. Notre nouvelle position aidant, je l’avais caressée avec toute la tendresse que j’avais pour elle, et petit à petit, je m’étais enfoncé. Elle soufflait à petits coups et poussait des « Aïe » mais sans prendre l’initiative d’arrêter ma progression. Arrivé au plus profond de ses reins, j’avais commencé à la pilonner, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, jusqu’à éjaculer moins longuement cette fois mais toujours aussi chaudement et toujours en continuant à la caresser. Pour une fois, nous avions fait l’amour avec tendresse, avec bonheur. Nous nous étions donnés l’un à l’autre comme deux amants qui s’aiment. En traversant sa chambre, j’avais longé son lit découvert impudiquement mais sans doute pas innocemment. Quelques gouttes de sang et une tâche encore luisante sur le drap du dessous avaient confirmé mes soupçons sur son activité matinale avec Jean-Claude.
    
    Nous avions continué, pendant de nombreux mois, nos interminables entretiens téléphoniques au cours desquels, je lui parlais d’elle, je lui parlais d’amour. Nous faisions semblant de nous aimer. Mais jamais je n’avais pu obtenir d’elle un nouveau rendez-vous. Un jour, au détour d’une conversation, comme par incidence, elle était revenue sur une de mes questions.
    
    — Vous souvenez à Rennes, vous étiez très intéressé de savoir ...