1. Dans les écuries


    Datte: 15/02/2020, Catégories: fh, ff, grossexe, grosseins, fsoumise, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, fouetfesse, historique, historiqu, Auteur: Ben, Source: Revebebe

    Sur le chemin du retour, Caroline est partagée entre une grande satisfaction et une certaine gêne. Une grande satisfaction, parce qu’elle a éprouvé un plaisir intense avec ces deux femmes, et une certaine gêne, car elle se rend compte qu’elle n’a pas hésité l’ombre d’un instant à faire l’amour avec une parfaite inconnue et une soubrette.
    
    Elle contemple sa servante épuisée qui s’est assoupie sur le banc de la calèche. Elle est jeune et jolie et doit faire tourner bien des têtes. Le fait qu’elle semble tomber amoureuse d’elle la trouble beaucoup.
    
    Le cocher mène la calèche aux écuries. Elodie se réveille, sourit à sa maîtresse. Les deux femmes descendent. En regagnant la maison, Caroline est saisie par l’odeur de cuir intense qui règne dans la pièce où on entrepose le harnachement. Elle regarde toutes ces selles luisantes, ces harnais, ces lanières… qui lui rappellent l’objet qu’elles ont porté chez Madame de Marans.
    
    Le soir va bientôt tomber. Comme convenu, Caroline va porter à sa mère la lettre que Madame de Marans a rédigée après leurs ébats, et qu’elle lui a confiée cachetée. Elle donnerait cher pour savoir ce qu’elle contient, mais sa mère se contente de sourire après l’avoir lue, sans lui en dévoiler le contenu. Elles descendent à la salle à manger, où Elodie leur sert le dîner. Le repas est exquis et raffiné. Nulle comparaison avec la cuisine saine mais simple qu’on sert en Bretagne.
    
    Après le dîner, Caroline suit sa mère dans le petit salon, où elles ...
    ... peuvent, pour la première fois depuis son arrivée, échanger les nouvelles. Caroline lui conte tous les petits événements qui ont émaillé sa vie à Rennes : le mariage d’une des servantes de la maison, l’arrivée d’un nouveau prêtre, les fêtes publiques ou privées. Sa mère lui raconte la vie à Paris, les fastes de la Cour, les mondanités. Epuisée par sa folle journée, Caroline peine à garder les yeux ouverts. Sa mère l’informe que le lendemain, elles se rendront à Versailles, et qu’elle doit se reposer pour être fraîche. Puis elle la laisse rejoindre sa chambre.
    
    En chemin, Caroline se demande quelles relations sa mère entretient avec Madame de Marans. Elles se connaissent bien, elles sont sans aucun doute amantes et couchent ensemble. La nature du colis ne laisse que peu de doute sur l’intimité entre les deux femmes. Elle se souvient aussi que Madame de Marans connaît bien Elodie, et a déjà couché avec elle. Ont-elles l’habitude des parties triangulaires ?
    
    À peine a-t-elle rejoint sa chambre que quelqu’un frappe doucement à la porte. C’est Elodie.
    
    — Ah, Maîtresse, je vous guettais.
    — Elodie, tu exagères. Ne crois-tu pas qu’il soit l’heure de se coucher ?
    — Si fait. C’est pour cela que je suis là.
    — Allons, sois raisonnable, laisse-moi dormir, rejoins ta chambre !
    — Cela ne vous intéresse donc pas, de savoir ce que Madame de Marans a écrit à votre mère ?
    — Quoi, tu sais ce qu’elle a écrit ? Tu as vu la lettre ?
    — Non seulement je l’ai vue, mais je l’ai prise !
    — Où ...
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