1. Chroniques immortelles - Viracocha (2)


    Datte: 28/03/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... entends discuter en riant. Je commence à comprendre pratiquement tout ce qui se dit et je sens que je peux déjà m’exprimer dans leur langue. Elles comparent leur physique avec le mien. Je suis plus grande qu’elles, plus musclée, et elles multiplient les commentaires admiratifs sur mes seins !
    
    J’ai repris mon poste d’attente au pied de mon poteau. De temps en temps j’adresse une œillade à mon gardien et son sexe souffre a être comprimé par la cordelette qui le maintient en place. Ça va, je ne saigne plus, la douleur a quasiment disparu, ce qui permet à ma faim dévorante de réapparaître ! Si encore j’avais pu avaler tout le sperme que m’ont balancé ces mecs !
    
    Un brouhaha se fait soudain entendre d’un côté du campement, des cris joyeux, des exclamations, hommes, femmes et enfants mêlés. Quatre indiens font leur apparition, portant deux pécaris, un cousin sud-américain de nos sangliers. Ceux là, je ne les ai pas encore vu. Dans la conversation, je comprends que c’est un groupe de chasseurs parti traquer le gros gibier et qu’ils ont tué ces animaux hier à une journée de marche d’ici, dans les montagnes.
    
    L’un d’eux attire mon attention. Il n’a pas les cheveux mi-longs comme tous les autres mais une coiffure « au bol », assez courte. Il est plus grand. Il ne porte pas d’ornements sophistiqués, il n’est pas tatoué et seule une griffe de fauve pend à son cou. Un indien d’une autre tribu. Je l’entends être félicité, j’entends son nom : Pawin...
    
    Pawin ? J’ai entendu ce nom ...
    ... à plusieurs reprises. Les indiens y faisaient référence comme « décideur » ultime. Et il vient de me remarquer. Il s’enquiert et on lui expose les conditions de ma venue. Il s’approche de moi suivi par le reste du groupe. Il me dévisage, avec un mélange de curiosité et de perplexité. Je ne décèle pas d’agressivité dans son regard ni dans ses gestes. Je devrai pourtant, car il porte avec lui un arc et des flèches d’une longueur affolante, et une machette pend à sa ceinture. Mais c’est un beau mec : un visage régulier, des grands yeux noirs, des muscles saillants. La seule chose qui m’inquiète c’est ce qu’il va faire maintenant...
    
    — Cual es... tu nombre ?
    
    J’ai sursauté. Il s’est exprimé en espagnol, quoiqu’en cherchant ses mots, nouvelle preuve d’un contact avec le monde extérieur.
    
    — Euh... Christine. Mi nombre : Christine.
    
    — Kirin ? Kirin... Bueno, répond-il sobrement.
    
    Il tourne les talons, reprends sa marche, salue les autres membres de la tribu. Il s’assoit avec d’autres hommes. Et ça discute. Mon sort est en balance. D’autres se sont emparés des pécaris. Ceux-ci ont été vidés déjà la veille de tout ce qui n’est pas comestible. En un tournemain, les animaux sont dépecés, dépiautés, découpés... Il est pas loin de midi, les femmes servent la nourriture aux autres membres de la tribu. Putaiiiiin ! J’ai faim !
    
    Pawin m’a lancé un rapide coup d’œil, adresse un phrase courte à une femme. Cette dernière s’approche en souriant doucement, une large feuille dans les ...