1. Chroniques immortelles - Viracocha (2)


    Datte: 28/03/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Irina, Source: Xstory

    Le soir tombe. Et toujours rien ! Autour des feux entretenus dans chacune des maisons, les indiens se hissent les uns après les autres dans des hamacs. Il se met à pleuvoir. Je commence à trouver l’histoire moins drôle. Comme je ne veux pas activer mes facultés, je ne peux faire disparaître la faim qui commence à me tenailler. Un seul indien reste éveillé et me jette un coup d’œil à intervalles réguliers. Je me fais mouiller par la pluie. J’ai froid. Je suis fatiguée. J’ai sommeil. J’ai tenté de ramper un peu plus à l’abri mais une lance menaçante m’a... aussitôt clouée sur place, si j’ose dire. Je finis par m’allonger à même le sol. Ce n’est pas forcément désagréable car je le faisais régulièrement lors de ma captivité sur Éden. Je finis par m’endormir.
    
    Les coups de langue d’un chien me réveillent. Le jour se lève. Les indiens reprennent lentement le cours de leurs occupations. J’ai un nouveau gardien, tout aussi amical que le précédent. Je ne sais que faire. Je suis trempée, crottée, les cheveux en bataille. J’ai une envie pressante. Je suis glacée, je crève de soif et je meurs de faim ! Ça ne pourra continuer ainsi longtemps...
    
    J’observe les allées et venues des uns et des autres. J’ai vu des femmes et des hommes s’éloigner à la lisière du campement, pour satisfaire eux aussi leurs besoins naturels. Je me tourne vers mon gardien.
    
    — Hé, s’il vous plaît, je peux aller pisser ? Je dois faire comme eux, dis-je en montrant ceux partis s’isoler.
    
    Je pointe mon ...
    ... doigt sur ma vessie. Évidement il n’a rien compris de ce que j’ai dit mais il devine mon intention. Il fait un mouvement de tète accompagné d’un « oui » dans sa langue. La lance impérieuse, me pointe un endroit en bordure du camp. Je me lève... suivie de mon gardien ! Et il me suit jusqu’à ce que je m’accroupisse derrière un buisson, manifestement très intéressé par la façon dont la blanche va s’y prendre par rapport à ses femmes ! Heureusement que je ne suis plus pudique depuis longtemps car ma fierté en prendrait un coup.
    
    Je me fais mouiller au passage par un écoulement d’eau sur de larges feuilles. J’en profite pour étancher ma soif. Je ferais bien un brin de toilette au rio, mais l’indien me ramène rapidement à mon poste d’attente. Rien d’autre à faire pour l’instant.
    
    Dans la clairière, les enfants jouent entre eux. Des femmes ont quitté le camp vers la forêt. D’autres commencent à préparer les repas de la journée. D’autres tissent, ce qui me semble être des hamacs de toute taille. Quelques hommes se sont regroupés et discutent avec animation. Parmi eux, mon violeur de la veille qui explique avec force détails ce qu’il a ressenti et en quoi la « blanche » est différente de leurs femmes. Ils me regardent fréquemment et rien qu’à leur tète et leurs regards gourmands, je sens que je pourrais prendre copieux. Ils sont sept ou huit, mais ils n’ont pas l’air d’accord entre eux. Finalement, ils sont cinq à se lever et à venir vers moi... sous le regard réprobateur de leurs ...
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