1. Ce Beau Métier D'infirmière


    Datte: 09/02/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byMyriam Brunot, Source: Literotica

    A la mémoire de Béatrice, infirmière.
    
    Au cours des deux semaines qui ont précédé sa mort due à un cancer inattendu qui s'est développé terriblement vite, Béatrice a trouvé la force d'écrire le texte que je publie. Elle me l'a adressé en précisant : « Très chère Myriam, publie le texte joint sur Internet. J'espère qu'il inspirera un cinéaste talentueux. Celui-ci n'aura rien à payer pour utiliser comme il le souhaitera mon récit autobiographique. Je quitte la Vie avec ce doux espoir. [Ici quelques remarques qui me sont destinées.] Béatrice »
    
    J'espère moi aussi que son appel sera entendu. Pour des raisons évidentes, j'ai modifié quelques noms. Bonne lecture! Myriam.
    
    Chapitre 1: La clinique Bellevue.
    
    J'ai trouvé mon premier poste à la clinique chirurgicale Bellevue. Elle est installée dans un château du XVIII-ième Siècle, au sommet d'une colline qui domine des vignobles. Le bâtiment est peu fonctionnel, la peinture, décolorée par la lumière, part en écailles et la crasse est définitivement incrustée dans les joints des carrelages qui ont au moins 50 ans. Je m'y attendais, mais j'avais obtenu rapidement ce poste, pas trop loin de chez moi et de chez mes amies, et j'avais décidé de m'en contenter.
    
    J'avais fait plusieurs stages durant mes études, j'avais soigné de nombreux malades, mais je ne m'attendais pas à ce que trois patients que je voyais pour la première fois glissent effrontément leurs mains sous ma blouse pour me pincer les fesses et tenter de glisser ...
    ... leurs doigts sous mon slip. Ils ont eu l'air surpris de mes protestations, comme si c'était normal de peloter les infirmières. Et bien dans cette clinique, ça l'était! Durant la pause, j'ai raconté l'affaire à Laurence et Sylvie, les deux infirmières du même étage. Elles ont éclaté de rire.
    
    - Ici, c'est décontracté.
    
    - On a de très bons rapports [sourire entendu] avec les malades.
    
    - [Petit rire de l'autre]
    
    - Ce matin, j'ai fait 100 euros pour une pipe à fond. C'était son dernier jour et je l'avais bien chauffé le Patrice. Chaque jour, je l'ai laissé me caresser un peu plus que la veille. Les cuisses, les fesses, la chatte, les seins, d'abord à travers ma blouse puis à nu. Hier, je n'avais pas mis de culotte. Il m'a farfouillé nerveusement la chatte en écartant mes poils humides et broussailleux. Il bandait raide en me pinçant le clito! Je lui ai chuchoté à l'oreille : « Demain je vous sucerai, pour 100 euros. » « Vous êtes merveilleuse! ». Il m'a mordillé l'oreille et embrassé goulûment. Heureusement qu'il part, parce qu'un malade amoureux, c'est l'enfer.
    
    - A la main, c'est 80. Pour baiser, c'est 150. Surtout, ne va pas casser les prix.
    
    - Pour ceux qui ne peuvent pas bander, c'est 50, juste pour accepter leurs caresses. Mais attention, ça les déprime de ne pas bander. Ils peuvent devenir agressifs.
    
    Je leur ai dit que je ne voulais pas entrer dans ce genre de combine malsaine, et que risquions de nous faire virer, sans pouvoir ensuite retrouver une place.
    
    - ...
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