1. Mia


    Datte: 09/02/2020, Catégories: f, fh, vacances, forêt, autostop, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation pénétratio, nostalgie, coupfoudr, Auteur: Katzou, Source: Revebebe

    ... insolent terminaient le tableau.
    
    Il faisait chaud et l’air était épais, lourd de parfums et de couleurs.
    
    Le cabanon était entouré de bouquets de lavandes, pelotes d’épingles bleues et vertes. Des dalles de pierre l’entouraient et formaient une terrasse sur le devant, abritée du vent dominant, à l’ombre des pins. Il y avait deux petites fenêtres et la porte d’entrée s’abritait sous une avancée du toit, prolongée par une treille verte et dense.
    
    Je ne distinguai aucun raccordement électrique, l’endroit était autonome, autarcique.
    
    Le lieu était magnifique et me touchait particulièrement, me rappelant la maison de ma grand-mère, vieille bâtisse nichée dans la verdure.
    
    Quelqu’un occupait cet endroit et y vivait, on voyait sur le pas de la porte une cruche ronde et rousse à la panse rebondie, et du linge séchait discrètement à une corde : des gouttes en tombaient encore. Mia devait être là ! Incorrigible, je cherchais la présence, les traces d’un homme, d’un compagnon et n’en trouvais pas.
    
    Je m’approchai doucement, pas forcément pour ne pas faire de bruit, mais parce que le lieu incitait au recueillement et au silence. La porte du cabanon était entrouverte et je la poussai, ayant doucement appelé et n’ayant pas reçu de réponse.
    
    L’intérieur en était frais et sombre, les volets des deux fenêtres avaient été tirés et ne laissaient passer que deux raies fines d’une lumière dure et bleutée. De la poussière, poudre d’or, dansait sur le fil de lumière. Je refermai ...
    ... la porte de bois, lourde et massive.
    
    Mes yeux ne distinguèrent que le noir le plus complet, puis doucement, comme une photo se révèle, l’intérieur s’inscrivit sur ma rétine, au rythme des battements de mon cœur.
    
    La pièce occupait presque toute la surface de la maisonnette, quelques meubles la décoraient, un buffet provençal ancien aux portes festonnées de tissus d’Arles, une table de berger ouverte sur laquelle un livre avait été abandonné, retourné, une armoire elle aussi aux portes ajourées décorées de tissu provençal dans des tons de jaunes…
    
    Il y avait une pierre à eau sous une petite fenêtre occultée par d’épais volets de bois, de la vaisselle – propre – était empilée dessus et le robinet en laiton laissait goutter à intervalle régulier une perle scintillante qui captait une trouée de soleil. La pièce sentait un mélange de lavande fraîche et de foin coupé, c’était un parfum d’été et de nostalgie qui me retourna, renvoyant en moi des images anciennes, des images d’enfance et de bonheur.
    
    Elle dormait sur un canapé recouvert de toile bistre, dans l’ombre fraîche de l’après-midi. Sa présence me fit sursauter et indécis, je me préparai à quitter la pièce. Cependant avant de partir je voulais contempler encore la jeune fille. Elle était nue, allongée les bras croisés derrière la tête, découvrant et cambrant sa poitrine aux seins ronds, telle une« Maja desnuda » moderne.
    
    Son ventre musclé et plat se vallonnait jusqu’à un nombril délicat et ourlé puis menait à ses ...
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