Mia
Datte: 09/02/2020,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
forêt,
autostop,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
nostalgie,
coupfoudr,
Auteur: Katzou, Source: Revebebe
... jambes légèrement écartées, fines et longues aux attaches délicates. Mia avait relevé une jambe, posée sur le dossier. Entre ses cuisses, s’ouvrait au creux la vallée nue de son sexe imberbe, surmontée de ses lèvres lisses et brunies par le soleil comme le reste de sa peau. Son mont de Vénus était doucement bombé et commençait tôt au bas de son pubis si uni. Mia dormait nue dans une bulle de fraîcheur et d’obscurité, abandonnée comme une enfant impudique.
Le spectacle de ce moment de pure beauté et d’innocence, oui, d’innocence au sens premier du terme : celle qui ne sait pas, me fit me retirer en moi-même, attentif au silence et au souffle rassurant de sa respiration légère qui seul troublait le silence de la pièce. Doucement, sans la réveiller je m’assis à même le sol carrelé et frais, ne la quittant pas des yeux, renonçant à ma retraite et à toute politesse.
Je la trouvais encore plus belle que dans mon souvenir, je me remémorai la douceur de ses petits seins, le velouté de sa peau, en dessous de son nombril, le parfum de son corps, si présent. Et puis j’avais gardé l’empreinte de ses dents sur mon épaule, imprimées comme une morsure dans une pomme.
Je restais assis là de longues minutes, dans un calme total, loin du bruit et de la lumière.
Je regardais cette femme que je ne connaissais pas, belle à en mourir, dormir et rêver.
Qui était-elle, que rêvait-elle à ce moment-là, à cet instant particulier où ma vie croisait la sienne ? Quelles pensées ...
... l’habitaient, quels souvenirs avait-elle, se souvenait-elle qu’elle m’avait invité à venir ? Je n’avais pas l’impression d’être un voyeur, pourtant la candeur de sa pose et la beauté de la jeune femme ne pouvaient effacer l’érotisme de la scène, renforcé par le lieu et l’heure.
Sa poitrine et son ventre se soulevaient légèrement à la mesure de son souffle et seuls quelques frissons involontaires secouaient ses muscles au repos. Je distinguais parmi le vacarme atténué des cigales, son souffle léger. Le rai de lumière paressait sur son ventre, le barrant verticalement de blanc. Bientôt, comme la terre tournait, le rayon atteignit son sexe fendu, l’illuminant et lui séparant le ventre en deux, comme une pêche veloutée et mûre.
Un rêve la traversa fugacement, la faisant bouger légèrement, retirant un bras de sa nuque pour le poser sur son ventre, sa main délicate sur son sexe échauffé par le soleil. Ses cuisses s’étaient insensiblement écartées et je vis sa taille se cambrer, creusant son ventre et révélant ses côtes, effaçant ses seins, ne laissant subsister d’eux que le bouton de chair brune des tétons. Un soupir, un souffle s’échappa d’entre ses lèvres, discret et ténu. Le tissu bruissa sous elle, doucement. Son sexe s’ouvrit comme une fleur en bouton et son ventre parut se déchirer, je vis la concision de sa blessure si nette.
Les cigales assourdissaient tout le paysage et leur chant monotone baignait l’obscurité.
Un sourire éclaira sa figure, elle dormait toujours. Mon cœur ...