Mia
Datte: 09/02/2020,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
forêt,
autostop,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
pénétratio,
nostalgie,
coupfoudr,
Auteur: Katzou, Source: Revebebe
... Le ruban d’asphalte se déroulait sur des kilomètres au-delà de nous, j’eus un peu peur de notre position, peur qu’une voiture surgisse du néant et puis je réalisai que tout autour de nous il n’y avait rien.
En fait ce rien ne concernait que ce que je connaissais, car il y avait la multitude, celle des étoiles, des herbes, des animaux, cette multitude que plus personne ne voit, ne croise, ni entend.
Nous écoutâmes la nature autour de nous, les bruits ténus et furtifs des animaux qui se réappropriaient leur espace. Je m’assis à même le goudron chaud et profitais de ce moment un peu magique, les étoiles s’étaient multipliées depuis notre arrivée, comme si nous les attirions.
En face d’elle, sur la chaussée chaude, je la contemplais, presque invisible dans l’obscurité, découpée en noir sur le ciel nocturne piqueté d’une myriade d’étoiles. Sa respiration, régulière était le seul bruit qui parvenait à mes oreilles.
Elle était en tailleur en face de moi, ses jambes nues presque horizontales, dans une posture de yoga. Elle ne parla pas. Autour de nous, aucune lumière, tout était tranquille, silencieux, les hommes avaient disparu.
Mon cœur battait fort, j’étais heureux, elle m’offrait un moment un peu magique et je n’avais plus envie de partir ni de parler. Elle me toucha le bras et se levant souplement, me conduisit dans un champ qui bordait la route, un champ de vieux oliviers rabougris que je devinais à la lueur des étoiles. La lune était couchée. Je la suivis, un ...
... peu dubitatif, pensant qu’elle voulait me montrer un panorama, une vue particulière dans ce paysage nocturne.
L’herbe rase formait un tapis continu, doux et souple, et nos pas dégageaient des parfums de thym et de lavande. Un nocturne s’envola dans le silence de ses ailes, blanche ombre dans le noir piqueté qu’elle troua. Pas un mot ne fut échangé.
Arrivés à un endroit où l’herbe était particulièrement douce et drue, elle se retourna et me regarda, debout dans le noir : je ne voyais qu’un reflet d’étoiles dans ses yeux.
Sa robe glissa à ses pieds, dégageant ses épaules lisses dans un froissement discret.
Elle était nue sous sa robe ainsi que je l’avais deviné.
Il faisait sombre et noir, mais je voyais la jeune femme comme par une nuit de pleine lune, sa peau reflétait le ciel clair, bleue sur le noir de la nuit et je la dévorais des yeux, elle avait de petits seins aux pointes érigées, son ventre vallonné menait à un pubis glabre, extraordinairement nu, sans toison, généreusement fendu sur son sexe révélé et offert. Je la trouvais belle, si belle. La surprise de son ventre si lisse, si étrangement dévoilé me fit chavirer, j’eus l’impression qu’elle s’était dénudée une seconde fois.
La magie du moment était telle que cela me parut naturel, normal et que j’en restais immobile, sans réaction.
Je ne bougeais pas, me refusant à gâcher la vision de cette jeune beauté en face de moi, me refusant à la toucher de peur qu’elle ne disparaisse. J’avais devant moi une ...