Révolte d'une épouse soumise - Histoires de Sexe

Révolte d'une épouse soumise

... avec une femme. Pourtant, je n’ai jamais eu d’orgasme de la sorte avec Pierre. Il est plutôt du style brusque, imitant les acteurs de films pornos, quand il y arrive !
— Écoute, ma chérie ce sera notre jardin secret. Rassure-toi, moi aussi je préfère les hommes, mais ceux qui connaissent bien les femmes, pas les autres qui se prennent pour Rocco Siffredi.

Béa reprit :

— Il n’est pas bien tard, je t’emmène après le repas de midi, faire des boutiques.

II – Le temple d’Aphrodite

Après le déjeuner, les deux femmes débarrassèrent la table de la cuisine, mirent toute la vaisselle dans le lave-vaisselle. Après s’être légèrement arrangées, elles montèrent toutes les deux dans la Mercédès coupé-sport de Béa et foncèrent vers l’autoroute en direction de Paris.

— Mais où va-t-on ?
— À Paris, dans un magasin de ma connaissance, lui répondit Béa

Voyant qu’elle n’obtiendrait rien de plus, Sarah s’endormit. Lorsqu’elle se réveilla, elle se retrouva dans une rue animée avec des enseignes lumineuses qui clignotaient aux quatre coins de la rue ; peep-show, clubs libertins, sex-shop, etc.

— Mais qu’est-ce qu’on fait là ? Tu ne vas pas nous faire entrer dans un de ces magasins ? Imagine que quelqu’un nous reconnaisse ?
— Pas de risques ma chérie, lui répondit Béa.

Au même moment, elle tourna à droite et s’engouffra dans un parking souterrain. Elle s’arrêta au niveau moins un sur une place de parking. À ce moment là, un homme de couleur noir, habillé en groom et devant ...

... bien peser 130 kilos se présenta à elles. Béa le salua :

— Bonjour Louis.
— Bonjour mesdames.

Il ouvrit la portière de la voiture et s’écarta afin de permettre à la passagère de s’extirper du véhicule.

— Bienvenue au Temple d’Aphrodite. Si voulez bien me suivre ?

Béa tendit ses clés de voiture et emboîta le pas à l’employé, suivie de près par Sarah.

Le groom s’arrêta devant une porte d’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel. Quelques instants plus tard, une porte s’ouvrit sur un intérieur d’ascenseur qui ressemblait plus à une alcôve d’hôtel particulier, tellement il était finement décoré. L’employé les invita à entrer, puis les suivit et appuya sur le dernier bouton. La montée s’effectua en silence. La porte s’ouvrit sur un immense hall où une jeune femme en tailleur gris, cheveux tirés en arrière les attendait.

Les deux femmes sortirent de l’ascenseur. Louis les gratifia d’un : « excellent après-midi, Mesdames », puis disparut dans l’ascenseur.

La jeune femme les salua, leur souhaita la bienvenue, se présenta sous le prénom de Victoria et déclara qu’elle était à leur service pour toute la journée. Sarah, n’en revenait pas. Le hall, qui était immense, ressemblait aux châteaux des rois que l’on pouvait admirer lors de visites guidées. Dans cette pièce de forme octogonale, il y avait sur chaque mur des tableaux impressionnistes représentant des hommes et des femmes se livrant à des actes érotiques. Sous chaque tableau étaient installées des banquettes ...