Révolte d'une épouse soumise
Datte: 07/02/2020,
Catégories:
f,
fh,
ff,
grossexe,
humilié(e),
vengeance,
intermast,
Oral
69,
fgode,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
confession,
consoler,
Auteur: Pat, Source: Revebebe
... et grommela :
— Ce qui est fait, est fait.
Béa continua :
— Quand j’ai invité Paul et Frédéric, je n’avais pas l’intention que l’on couche tous ensemble.
— Et bien, c’est raté !
Béa se prit cette réponse comme une claque. Cela lui faisait mal, de la part de Sarah. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Béa tourna les talons et quitta la pièce en répétant qu’elle était désolée. Sarah resta seule noyée dans sa colère. Elle était furieuse après son amie qui avait organisée cette soirée. Mais, c’était la même Béa qui l’avait recueillie, qui lui avait ouvert les yeux sur son ex-mari, qui lui avait appris à mieux connaître ses désirs. Oui, mais pourquoi cette surenchère autour du sexe. Béa ne voulait pas de cette soirée. Alors qu’est ce qui c’est passé pour que ça dérape ainsi ? N’avait elle pas, elle aussi, provoqué ces hommes ? Son amie était malheureuse, malheureuse d’avoir initiée involontairement tout cela, mais malheureuse d’avoir fait du tort à sa meilleure amie.
Sarah s’allongea sur le canapé et s’enfonça la tête dans un coussin et se mit à pleurer. Jamais depuis son adolescence, elle n’avait pleuré comme cela. Elle ressentait au fond d’elle même un besoin irrépressible de pleurer comme si à chaque larme versée, c’était des années de frustration qui s’échappait.
Petit à petit, Sarah se calma. Elle sentit sa colère s’évanouir et se dit qu’il valait mieux se passer le visage sous l’eau froide, elle ne devait plus ressembler à rien.
Après ...
... s’être rafraîchie, elle décida de se rendre à la grande maison pour discuter avec son amie. Elle trouva Béa dans son bureau, assise devant son micro-ordinateur, les yeux rivés au plafond. Quand elle s’approcha, elle constata que les yeux de Béa étaient gonflés et rouges. Cela ne faisait pas de doute, elle aussi était malheureuse.
Sarah prit la parole :
— Ça va, ton livre avance ?
Idiote pensa-t-elle, Béa est malheureuse à cause de toi et tout simplement tu demandes, si elle est inspirée !
— Non, je n’y arrive pas, j’ai écris une demi-page depuis hier.
— Hum !… Écoute, je voulais te dire que j’étais désolée.
— Pourquoi ? Tu n’as pas à être désolée, c’est moi qui t’ai entraînée.
— Non, Béa, tu ne m’as pas entraînée, j’y suis allée consentante et pouvait me retirer à tout moment.
Un silence s’installa dans la pièce que Sarah rompit après quelques instants.
— Je n’avais pas le droit de te rendre responsable de mes propres errements. Tu m’as accueillie comme une sœur, tu m’as fait renaître en tant que femme, cette part de moi que Pierre m’avait volé pendant des années et cette soirée a fait ressortir toute la colère accumulée.
Sarah poussa un sanglot et reprit la gorge serrée :
— Alors s’il te plaît, pardonne moi, ne me laisse pas tomber !
Béa qui était aussi émue que son amie la prit dans bras en sanglotant :
— Oui, tu es ma petite sœur. Non, je ne t’abandonnerai jamais.
Les deux femmes restèrent accolées un long moment, comme si elles voulaient ...