Révolte d'une épouse soumise - Histoires de Sexe

Révolte d'une épouse soumise

... conduite à quitter le domicile conjugal. Béa réconforta son amie, lui dit qu’elle avait eu raison et que l’opinion qu’elle s’était faîte sur lui aux cours des années était finalement justifiée.

— Mais qu’est que je vais faire maintenant ? demanda Sarah en pleurant.
— Ce soir, tu vas dormir dans mon lit, je veux te surveiller, ensuite demain on ira voir mon médecin pour qu’il te prescrive un arrêt de travail. Par contre, avant de te coucher, tu vas te mettre en sous-vêtements que je puisse photographier les marques qu’il t’a faites !
— Est-ce indispensable ? demanda Sarah.
— Oui, après tu feras ce que tu veux des photos mais tu n’auras pas de regrets de ne pas les avoir prises.

Les deux femmes montèrent dans la chambre, firent la séance photos. Béa donna à Sarah un somnifère dont elle avait toujours un tube dans sa pharmacie pour lutter contre ses insomnies. Une fois Sarah couchée et aux portes du sommeil, Béa redescendit pour s’enfermer dans son bureau et continuer son livre.

IV – Un nouveau départ

Le soleil commençait à percer à travers les persiennes quand Béa entra dans la chambre et ouvrit les rideaux. Sarah se réveilla, elle avait dormi d’un sommeil profond sous l’effet du somnifère. C’est lorsqu’elle réalisa qu’elle était dans la chambre de sa meilleure amie qu’elle se rappela des événements de la veille.

— Bonjour ma chérie, il est huit heures, il fait une superbe journée et on a plein de choses à faire. Allez ! Fainéante ! On se lève, le ...

... petit-déjeuner nous attend à la cuisine.

Pendant que Sarah s’extrayait des draps, Béa continuait la conversation :

— On doit être à neuf heures tapantes, chez mon médecin si on ne veut pas poireauter toute la matinée dans sa salle d’attente.

Les deux femmes déjeunèrent puis se préparèrent sans perdre de temps à discuter. Une demi-heure plus tard, elles étaient devant la porte du médecin.

Une assistante les introduisit dans la salle d’attente où attendaient déjà deux personnes. Les deux femmes prirent chacune un magazine mis à disposition pour la clientèle et attendirent patiemment leur tour. Le Docteur vint les chercher et les fit asseoir dans son bureau. C’était un homme mince de grande taille, moustachu, les cheveux blancs et approchant la cinquantaine. Il parlait d’une voix posée :

— Alors Béatrice, toujours dans l’écriture ?
— Plus que jamais Doc, je sors un nouveau livre en janvier, si tout marche bien. Pour revenir à ce qui nous amène. Voici mon amie Sarah qui est venue se réfugier chez moi hier soir, après que son mari l’ait contrainte à avoir des relations sexuelles forcées.

Le Dr se tourna vers Sarah :

— Je suis désolé de vous faire revivre ces moments, mais j’ai besoin de connaître les détails afin de faire un certificat médical correct.

En sanglotant, Sarah réexpliqua la dispute, puis le fait que son mari l’ait traînée jusqu’à leur chambre et enfin le viol. Le docteur demanda à Sarah de passer dans la salle d’examen. Béa qui était restée assise dans le ...