1. CODEX PSI 233: Yikashata et Ariadnh


    Datte: 06/02/2020, Catégories: fh, asie, frousses, enceinte, Oral pénétratio, traduction, historiqu, Auteur: Yikashata, Source: Revebebe

    ... dehors de la
    
    ville, tués jusqu’au dernier et que leurs corps fussent
    
    brûlés sans cérémonie. Il ordonna que les femmes de
    
    l’usurpateur fussent distribuées aux soldats. Il commanda
    
    que le nom de l’usurpateur fût effacé des monuments et sa
    
    mémoire effacée du cœur des hommes […]
    
    La divine Ariadnh aux seins parfumés, fille de Sijapuros
    
    – que son étoile brille à jamais – entendit la rumeur de la
    
    ville. Lorsqu’on lui annonça que Yikashata aux armes
    
    resplendissantes avait défait l’usurpateur et avait établi
    
    son dais dans le palais de ses ancêtres, dans la salle où son
    
    père avait régné sur l’île entière, elle ordonna à ses
    
    femmes de la préparer. Elle commanda que l’on teignît ses
    
    cheveux au henné à la belle couleur de cuivre, qu’on la
    
    baignât et que son corps et son sexe fussent épilés avec
    
    soin et oints d’huile égyptienne aux senteurs envoûtantes.
    
    Ses femmes furent fort étonnées, car c’étaient là les
    
    préparatifs réservés aux jeunes épousées, mais elles
    
    n’osèrent rien dire. Elles la baignèrent d’eau parfumée,
    
    épilèrent chaque parcelle de son corps immaculé, épilèrent
    
    son sexe irréprochable, teignirent ses cheveux au henné et
    
    l’oignirent d’huile égyptienne aux senteurs envoûtantes. La
    
    divine Ariadnh aux seins parfumés ordonna qu’on lui apportât
    
    le miel blond doux à l’âme et le fit couler abondamment sur
    
    sa bouche, ses seins et son sexe. Et l’étonnement de ses
    
    femmes fut plus grand encore, mais elles n’osèrent ...
    ... prononcer
    
    une parole.
    
    La divine Ariadnh aux seins parfumés ne possédait plus rien
    
    qui fût digne d’être porté en présence du Roi aux armes
    
    resplendissantes. Du désastre qu’avait connu sa famille
    
    n’avait été sauvé qu’un voile bleu d’azur richement brodé.
    
    Sa vue réjouissait l’œil. Sa mère, la féconde Kiribe au
    
    ventre arrondi l’avait tissé et teint de ses propres
    
    mains. Il avait été brodé de fil d’or par Ashinata aux seins
    
    parfumés, première fille du divin Sijapuros – que son étoile
    
    brille à jamais –. On y voyait le divin Roi – que son étoile
    
    brille à jamais – et sa première épouse, la féconde Kitane
    
    aux seins gonflés de lait, offrant des libations à la Grande
    
    Mère. Ariadnh jeta ce voile sur ses cheveux cuivrés. Ses
    
    plis épousaient à merveille sa silhouette sublime et
    
    cachaient son visage et sa nudité mais ne pouvaient
    
    dissimuler le rang royal de celle qui le portait.
    
    […] la divine Ariadnh aux seins parfumés se mit en marche,
    
    pieds nus et nue sous son voile, vers le palais de ses
    
    pères. Elle s’était refugiée hors des murs de la ville mais
    
    les dieux lui firent passer les portes. Et partout sur son
    
    passage, les gens se jetaient face contre terre, car ils
    
    sentaient qu’une divinité se cachait sous ce voile
    
    merveilleux. […] à sa vue, les gardes de Yikashata
    
    baissèrent leurs armes et se jetèrent eux aussi face contre
    
    terre […] et elle parut devant Yikashata aux armes
    
    resplendissantes.
    
    Lorsqu’elle s’avança ...
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