1. CODEX PSI 233: Yikashata et Ariadnh


    Datte: 06/02/2020, Catégories: fh, asie, frousses, enceinte, Oral pénétratio, traduction, historiqu, Auteur: Yikashata, Source: Revebebe

    Note: le codex PSI 233, conservé à la Bodleian Library (Oxford) est constitué d’un rouleau très lacunaire, excepté un long fragment central quasiment intact. Il est rédigé en hexamètres, en un grec très archaïque apparenté à la langue homérique. Le style épique, la versification et des éléments grammaticaux laissent à penser que le texte a été fixé vers le VIIIe siècle avant J.-C. Néanmoins, il semble que les éléments du récit, probablement Minoens sont bien antérieurs et s’apparentent à une tradition distincte de celle de l’Iliade ou l’Odyssée. De l’épopée elle même, nous ne connaissons rien, si ce n’est qu’elle relatait une période de guerre, probablement après la chute de Cnossos.Il est possible que les autorités romaines, avant même l’avènement du christianisme, aient ordonné la destruction des manuscrits en circulation et interdit leur transcription, ce qui pourrait expliquer qu’aucune source antérieure au second siècle avant J.-C. n’a jamais été trouvée. On peut penser que la polygamie et le style très cru ont choqué les civilisations des siècles suivants. Il faut cependant noter que ce texte n’avait certainement, à l’origine, aucun caractère érotique ou pornographique. Les qualificatifs homériques s’appliquant aux vierges, aux concubines ou aux épouses correspondaient probablement à des titres honorifiques. Il s’agit d’abord d’un texte mythique (et politique) relatant la constitution d’une dynastie et établissant un système de valeurs, probablement dans un contexte ...
    ... de troubles et de stress démographique.Nous présentons ici une nouvelle traduction du fragment central.Nous avons, dans la mesure du possible essayé de reproduire fidèlement le texte grec, ce qui explique les lourdeurs stylistiques de la traduction. Les lacunes sont notées […]
    
    […]
    
    Lorsque Yikashata aux armes resplendissantes, Roi de Malia
    
    […], pénétra en vainqueur dans [la ville de] Gournia aux
    
    remparts éblouissants, tous les hommes se prosternèrent à
    
    ses pieds. […] l’usurpateur était haï de tous. Ses
    
    geôles […] et toutes les familles […] d’épuisement
    
    […]. Le souvenir du règne du divin Sijapuros – que son
    
    étoile brille à jamais – était présent dans tous les esprits
    
    comme celui d’un âge d’or qui avait pris fin.
    
    Yikashata aux armes resplendissantes n’avait connu que seize
    
    printemps lorsqu’il soumit […] l’usurpateur […] entra
    
    dans Gournia aux remparts éblouissants. Il était le dernier
    
    de sa lignée. Son père, ses oncles et ses frères avaient
    
    péri […] combat […] Seul […] avec la bravoure des
    
    héros, il avait arrêté les troupes en fuite de son divin
    
    père. Il avait […] courage […] hommes, et sa
    
    vaillance et son bras puissant avaient inversé le sort de la
    
    bataille […] et son corps laissé sans sépulture.
    
    Yikashata établit le dais royal dans le palais du divin
    
    Sijapuros – que son étoile brille à jamais –. Dès le premier
    
    soir, il tint audience et rendit justice. Il commanda que les
    
    gardes de l’usurpateur fussent emmenés en ...
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