1. Consolatrice improvisée


    Datte: 18/01/2018, Catégories: fh, alliance, douche, massage, intermast, nopéné, regrets, extraconj, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... ça évident, spontané.
    
    Comme le chauffage n’est toujours pas réparé, nous nous habillons rapidement. Il remet ses vêtements, tandis que je me contente d’un chaud peignoir bien épais. Baptiste me capture dans ses bras pour déposer un chaste baiser sur mon front encore légèrement mouillé :
    
    — Dommage que tu ne sois pas ta sœur… je veux dire, dommage que tu ne sois pas celle… ah zut, je ne sais pas comment tourner ma phrase sans passer pour un gros balourd !
    — T’inquiète, Baptiste, j’ai compris le message.
    — Tu comprends les choses, même à demi-mots…
    — Oh tu sais, après dix ans, je commence à comprendre comment tu fonctionnes…
    
    Un grand sourire lumineux éclaire son visage, il s’esclaffe :
    
    — C’est pas faux…
    
    Puis aussitôt, il se rembrunit !
    
    — Dommage que ta sœur n’ait pas suivi le même chemin de toi…
    — C’est peut-être temporaire. Écoute, je vais en parler à Béa.
    — Tu… tu vas lui dire quoi ?
    — Certainement pas qu’on a pris une douche ensemble ! Je vais essayer de la raisonner, et on verra comment ça tourne.
    — Je me demande si ça vaut le coup… Je… enfin…
    
    Oh-oh, on dirait que mon beau-frère a un gros truc à dire. Je l’aide un peu :
    
    — Dis le fond de ta pensée, tu sais que tu peux tout me dire, surtout après ce qu’on vient de faire ensemble.
    
    Encouragé, il se lance :
    
    — Je… j’étais en train de me poser la question si ça ne serait pas plus simple, si au final, j’étais avec toi. En quelque sorte, un échange standard avec ta sœur…
    — Ah…
    
    Pour un gros ...
    ... truc, c’est un gros truc ! Je reconnais que ça me fait plaisir qu’il dise ça, même si ce n’est pas très moral. À fois heureuse et embêtée, je le raisonne comme je peux :
    
    — Écoute Baptiste. Tu dis ça parce que tu as pu tirer ton coup ! Enfin presque… Mais c’est Béa que tu as épousée et avec qui tu as fait un enfant. Tu ne vas quand même pas tout foutre en l’air pour un simple coup de bite ?
    
    Il a presque l’air offusqué, ce qui ne l’empêche de resserrer son étreinte :
    
    — Comment tu dis ça, Annelise ! Je te rappelle que, toi et moi, nous nous sommes toujours bien entendus, depuis le tout début. Alors que ta sœur, excuse-moi, mais elle a toujours eu son fichu caractère assez tranché.
    — Oui, sans doute, mais c’est elle que tu as épousée. Et n’oublie pas Anita…
    
    Il est dubitatif :
    
    — Eh bien, tu vois… à bien y réfléchir, j’aurais dû attendre un peu…
    — Attendre quoi ?
    — Toi ! Tu as peut-être huit ans d’écart avec ta sœur, mais ça valait la peine de patienter un peu, surtout après l’aperçu d’aujourd’hui.
    — Premièrement, ta femme et moi, nous avons à peine sept ans d’écart. Et deuxièmement, pour ton aperçu comme tu dis, je me demande franchement si on n’a pas fait une connerie…
    — Tu regrettes ? Moi, je ne regrette pas.
    
    Pour éviter de répondre, je le repousse doucement mais fermement, puis je le pousse vers la porte, il se laisse faire. Avec une légère hésitation, il pose sa main sur la poignée, puis il se décide à ouvrir la porte. Avant de franchir le seuil, il se ...