1. Consolatrice improvisée


    Datte: 18/01/2018, Catégories: fh, alliance, douche, massage, intermast, nopéné, regrets, extraconj, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    Ce matin d’hiver, je suis confortablement installée dans mon lit bien douillet, bien au chaud dans mon studio mal chauffé pour cause de panne de chaudière. La couette sous le menton, je suis en train de lire un bouquin, quand soudain Baptiste, mon beau-frère, m’appelle sur mon smartphone :
    
    — Bonjour Annelise. Je peux te voir d’urgence ?
    
    Allons bon ! Quoi donc qu’il se passe encore ? J’avais bien remarqué que, ces derniers temps, entre ma sœur et lui, il y avait comme un léger refroidissement, surtout du côté de ma chère frangine. Comme je suis curieuse de nature, et que je sais que ma grande sœur ne me dira rien, pas même sous la torture, je réponds :
    
    — Bonjour, cher beau-frère. Pas de problème. Tu peux venir, je suis dispo, je suis dans mon studio.
    — Merci beaucoup. Dans ce cas, j’arrive dans un quart d’heure.
    — La porte sera ouverte, tu tapes quatre fois et tu entres. Ok ?
    — Ok. Bye et à tout de suite !
    
    En attendant qu’il arrive, je me lève et j’en profite pour déverrouiller la porte et mettre un T-shirt afin d’être un minimum présentable. Même si je connais Baptiste depuis longtemps, et qu’il me connaît depuis une flopée d’années, à la louche une décennie, ce n’est pas une raison pour parader nue sous le nez de son beau-frère ! Même si le beau-frère en question n’est pas mal de sa personne et que si j’avais été plus âgée, je l’aurais bien piqué à Béatrice, ma sœurette. Mais bon, quand on n’a que douze ans, bientôt treize, on ne fait pas le poids vis-à-vis ...
    ... d’une femme qui en a presque vingt. Et depuis, neuf ans, bientôt dix, se sont écoulés.
    
    On tape à la porte. Quatre coups, je crie :
    
    — Entre, c’est ouvert !
    — Ok…
    — Mais referme derrière toi. Claque bien, la serrure joue les difficiles, ces derniers jours !
    
    Après les quatre bises de circonstance, je le fait assoir sur le pouf qui est à côté de mon lit. Il s’étonne :
    
    — Tu restes au lit ?
    — J’sais pas si t’as remarqué, mais y a un problème de chauffage dans l’immeuble ! Normalement, ils doivent réparer dans la journée, et le plus tôt sera le mieux !
    — Ah oui… maintenant que tu le dis… mais c’est minime…
    — Toi, tu crains rien ! T’es capable de faire trempette dans un trou creusé sur un lac gelé. De plus, t’as un gros blouson en cuir. T’es venu en moto ?
    — Oui, c’est plus pratique et rapide.
    — Faudra que je songe à passer mon permis moto, un de ces quatre…
    
    Un petit silence s’installe. Quelque chose me dit que si je ne prends les choses en main, je n’apprendrais rien de rien. Donc il faut que je fasse le premier pas :
    
    — Bon, tu n’as pas traversé toute la ville pour venir admirer mon minuscule studio et aussi mon joli petit minois ?
    — Euh… oui… pas faux…
    
    Et d’un seul coup, il prend un air très abattu et commence à débiter un flot de paroles dans lequel je comprends que ça ne va plus du tout avec ma sœur et que, depuis que ma nièce est née, sa femme (ma frangine) le repousse la plupart du temps et qu’elle assure le strict minimum syndical, voire moins. Et ...
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