1. Texeros (1)


    Datte: 01/02/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: jpe, Source: Xstory

    ... au rythme d’un souffle unique. Il y eut un silence, long comme un cri qui se meurt, et comme une supplication venant du plus profond de son corps, on entendit Maria dire d’un souffle court,
    
    “Baise-moi ! Baise-moi !”.
    
    J’entrai dans la chambre, Maria se réveille.
    
    As-tu fait une bonne sieste ?
    
    Oh oui, très bonne, viens, viens m’embrasser, j’ai fait un rêve merveilleux et je crois qu’il te ressemble.
    
    Ah bon, raconte-moi, tu veux ?
    
    Alors viens !.......
    
    Vulvegaire rencontre.
    
    La journée fut plaisante, les gens polis et serviables. Le buffet succulent et le colloque passionnant -Borges, métapsychologie et poésie-. Mais Patricia sous les coups de cinq heures de l’après-midi, sentit monter en elle une immense lassitude. Tous ces discours, toute cette science, tout ce décorticage de la pensée d’un écrivain, certes talentueux, parfois génial, mais quand même très abstrait, trop loin des réalités et des misères de ce foutu monde, faisaient naître comme un sentiment d’aveuglement, comme si le fait de parler d’un créateur aveugle rendait ses commentateurs aveugles aussi. Tout cela manquait de chair, de sueur, de larmes. Une beauté pure, une intelligence pure, splendide et isolée et qui ne peut résonner que dans des salons feutrés enrubannés de velours et de dorures, elle en eut soudain la nausée.
    
    C’était à présent l’heure du cocktail, et l’ensemble des initiés se précipitaient au bar, l’air détaché, mais néanmoins pressés, tous ces purs esprits, malgré tout ...
    ... habitaient encore des corps. Quelqu’un dans la précipitation frôla Patricia qui remarqua aussitôt une chevelure superbe, noire et brillante, rassemblée en une magnifique queue-de-cheval nouée par un petit foulard rouge. De dos, elle eut un doute, un homme, une femme ? Elle s’approcha, c’était un homme. La trentaine, la peau mate, le regard sombre, le front large, le nez d’une ligne douce et une bouche parfaitement dessinée et sensuelle. Un charme étrange se dégageait de ce visage sombre et calme à la fois. Il ne ressemblait à aucun des participants et semblait ne connaître personne.
    
    Je vous ai bousculée, excusez-moi, dit-il en dévisageant Patricia.
    
    Patricia lui répondit que ce n’était rien et c’est ainsi qu’ils firent connaissance. Il était l’un des traducteurs du colloque. Sa voix chaude et claire accentuait son charme. Au bout de quelques minutes, il avoua à Patricia qu’il s’était rarement autant ennuyé et qu’il était content que cela se termine. Patricia lui fit part de son semblable sentiment.
    
    Partons d’ici, voulez-vous, laissons tous ces crânes d’œuf se masturber l’esprit entre eux ?
    
    Patricia fût tout d’abord déconcertée par ces propos, mais acquiesça et discrètement, ils s’éclipsèrent.
    
    Il l’invita à venir prendre un thé chez lui. Sans vraiment réfléchir, elle accepta. Elle ne l’écoutait pas, elle était comme fascinée par ses cheveux, se bouche et à présent par la grâce de ses grandes mains.
    
    Le studio n’était pas grand et avec très peu de meubles, juste le ...
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