11 -24 octobre 1976
Datte: 31/01/2020,
Catégories:
fh,
fffh,
cadeau,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
totalsexe,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... je lance innocemment à Anne qu’elle va faire des travaux d’écriture. Elle me regarde interrogative.
— Quel genre ?
— Une lettre.
— À qui ?
— À ton mari.
Je la sens interloquée
— Pour quoi faire ?
— Pour accompagner un cadeau.
— Quel cadeau, je n’ai rien à lui offrir.
— Mais si.
— Quoi ?
— Une clef !
Elle me regarde étonnée, puis elle comprend de quelle clef il s’agit.
— Je ne peux pas faire ça !
— Bien sûr que si tu peux.
La discussion s’engage, animée.In fine, pour la décider, je lui dis que sinon c’est moi qui donnerais la clef. Elle n’y croit qu’à moitié, mais préfère capituler. Je sens néanmoins toutes ses réticences. Une fois en possession de l’objet, elle n’a nullement l’intention de le donner à son mari. Elle prend papier et stylo et s’installe en traînant les pieds. À nous deux nous arrivons, après un certain temps et un brouillon abondamment raturé et rempli de flèches, à un résultat potable. Elle relit une dernière fois avant de recopier.
C’est un peu bref, mais son mari ne devrait pas tarder à rentrer et nous manquons de temps. Je mets la clef dans une boîte d’allumettes avec du coton, je fais un paquet cadeau avec la lettre et sur la faveur je lui fais écrire « pour Pierre ». Sitôt fait, avant qu’Anne n’ait le temps de réagir, je fais disparaître l’objet dans ma poche. Elle va pour protester, mais se ravise. Elle pense que ce n’est que partie remise. Moins d’un quart d’heure plus tard, Pierre, le mari d’Anne arrive. Il est étonné de ...
... me voir séant. Anne et moi lui expliquons le coup de la surprise, cela le fait, fort peu charitablement, bien rire. À sa place cela m’aurait diverti aussi, mais à la mienne je trouve cela beaucoup moins drôle.
C’est le moment que choisit le téléphone pour sonner. Ce sont enfin les filles qui se décident à appeler. Tout comme moi, elles ne goûtent pas tout le sel de l’aventure. Elles se sont promenées dans Lyon attendant mon retour. Après tractations, il est décidé qu’elles vont prendre un train revenant sur Paris cette nuit en espérant qu’il y ait encore des places disponibles, pour arriver demain matin. Elles nous tiennent au courant.
Le téléphone raccroché, nous passons à table. Les hors-d’œuvre achevés, je me lève en m’écriant comme si cela me revenait à l’esprit :
— Ah ! Pendant que j’y pense.
Et me dirige vers l’entrée, je fais semblant de chercher dans ma veste et reviens avec le paquet préparé tout à l’heure et déclare d’un air dégagé :
— Tout à l’heure en retournant à la voiture, j’ai trouvé ça qui a dû s’échapper de ton sac.
Je le tends à Anne, mais fait mine de découvrir l’inscription sur le paquet et m’écrie :
— C’est marqué « pour Pierre ». Est-ce que je lui donne ?
Anne me lance un regard noir. Je prends un air contrit :
— J’ai dû gaffer. Ce devait être une surprise et j’ai cassé la baraque. Je suis désolé. Mais puisque le mal est fait…
Et je tends le paquet à Pierre, il embrasse sa femme et l’ouvre. Il lit le petit mot et découvre la ...