1. Soupline, copine coquine


    Datte: 11/01/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... la tête de l’impétrant.
    
    Elle tapait sur son clavier sans regarder celui-ci non plus que sans porter ses yeux à l’écran. Elle avait en mémoire la position exacte de chaque touche de chaque caractère de chaque chiffre. C’était une excellente dactylographe.
    
    Son regard, en revanche, ne lâchait pas le denim du jean du gars devant elle et la bosse de la bite tendue qui en déformait le zip. Et elle souriait, et le mec souriait aussi et les deux pointus de ses beaux tétés pointaient à travers le tissu de la robe comme une connivence en dialogue d’histoire de cul.
    
    Alors Soupline sortait sa martingale, son truc de banquière pour ferrer le mec. Elle lui disait, vous faut maintenant taper votre code confidentiel pour autoriser l’opération. Venez ici près de moi derrière le comptoir et composez sur mon clavier les chiffres secrets.
    
    Quand le gars était devant l’écran, elle se glissait subrepticement contre lui, pubis collé à ses fesses, et empoignait sans crier gare le paquet et la bite tendue. Et elle serrait.
    
    Qui eût pu résister ? Auriez-vous, vous, pu résister ?
    
    Soupline savait tout ça. Elle savait aussi tout sur vous car elle avait devant les yeux sur son écran toutes informations sur votre vie, votre boulot, votre adresse et surtout votre situation amoureuse perso.
    
    Alors on était coincé, rendez-vous le soir même à la Brasserie du Théâtre pour un souper convivial et très probablement concrétisation tendre sous couette en suivant. À son appart ou au ...
    ... vôtre.
    
    Soupline me disait, moi un mec, je le reconnais entre mille, rien qu’à sa bite. Il y a les longues, les épaisses, les droites, les sèches. Il y a les glands encapuchonés, les gros comme brugnons dont on se demande comment ils feront pour nous pénétrer, les pointus et les tendres. Les tendres qu’on aime tant. Enfin que, moi, j’aime tant.
    
    Quant aux couilles, leur variété est inouïe. Déjà qu’elles soient deux, c’est bien le moins. Ensuite leur taille, leur forme, leur dureté. Et je ne parle pas des couilles molles, tu sais ... passons.
    
    Certains ont un buisson dense épais quasiment portugais. D’autres sont glabres, ou quasiment imberbes, enfin insuffisants comme blonds presque chauves, Hortefeux.
    
    Soupline avait connaissances en la matière. En sus, manifestement elle aimait ça. La bite c’était son truc, son domaine de compétence.
    
    *
    
    Ce soir-là, elle avait devant elle deux gars. Deux frères sans doute car ils portaient le même nom. Ils voulaient faire des virements en Italie pour un voyage de groupe en Sardaigne.
    
    Les yeux de Soupline brillaient à l’évocation de voyage, d’Italie, de copains. Elle regardait les braguettes de ces deux gars avec concupiscence, avec sympathie. Elle se sentait presque de la partie.
    
    Elle pensait au Ferry, elle se voyait avec eux à l’embarquement. Descendre à fond de soute dans une cabine étroite avec un hublot unique au ras de l’eau et grand lit matrimonial italien, Sardegna Lines. Douche minuscule et les deux mecs avec leur machin tendu ...