Miracle dans un fauteuil
Datte: 26/01/2020,
Catégories:
fh,
handicap,
cérébral,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
jeu,
confession,
consoler,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... escabeau, je la change. Je ne suis guère bricoleuse, mais j’y arrive. Je rallume la lumière et me retourne vers lui, fière de mon travail !
J’ai un choc : Nico a les yeux fixés sur moi, ou plutôt sur mon corps, et je réalise que le halo lumineux me livre avec indécence en spectacle à travers la transparence de ma nuisette. Des yeux d’homme, virils et inquisiteurs ! J’ai la gorge sèche, j’essaie de masquer mon émotion de m’être ainsi livrée impudiquement à des jeux d’ombres et de lumières comme s’il était asexué.
Je redescends de mon perchoir le plus naturellement possible, range mon matériel, l’embrasse sur le front et cours me réfugier dans mon lit, partagée entre le trouble de mon exhibition et le sentiment du devoir accompli. Je me dis que, finalement, si mes formes ont donné un peu de chaste bonheur visuel à mon obligé, tant mieux pour lui !
Lorsque je me réveille pour aller au bureau, le lendemain matin, Nico dort encore. Je prépare son petit déjeuner, lui laisse un mot pour détailler son déjeuner et file retrouver les tracasseries du bureau.
Lorsque je rentre, assez tard, Nico a lui-même préparé le dîner. En moi-même, j’admire son courage car je me rends aisément compte combien ça lui coûte physiquement de faire la même chose qu’un(e) valide. Le riz cantonais qu’il a préparé est savoureux, et, à mon tour, je le complimente. Une fois restaurés, il insiste pour un nouveau trivial poursuit. J’accepte en minaudant, je sais que je vais me faire battre, que ...
... j’aurai un nouveau gage, mais que nous allons partager d’intenses fous-rires. J’ai l’impression qu’il connaît pratiquement toutes les réponses par cœur et me fait battre encore plus vite que la veille.
Il me regarde avec gravité au moment du gage, et me dit :
— Élodie, je voudrais que tu ôtes ton soutien-gorge !
Je sursaute, et lui rétorque :
— Il est hors de question que je me déshabille devant toi !
Il me jette alors un regard où apparaît toute la misère du monde, et me souffle :
— Mais je ne te demande pas de te déshabiller devant moi, je souhaite te voir naturelle, libre, et tu peux aller l’ôter dans ta chambre. Tu sais, hier, j’ai pu les deviner !
Je vacille, et me remémore mes pensées de la veille. S’il en faut si peu pour le rendre heureux ! Je regagne ma chambre, dégrafe mon soutien-gorge, jette un coup d’œil dans le miroir. On devine, plus qu’on ne voit vraiment, mes seins au travers de mon chemisier… La transparence me sied au moins autant que le nu intégral.
Lorsque je reviens au salon, un large sourire de bonheur éclaire le visage de Nico, et je sens qu’il jauge ma poitrine sous la finesse du voile. Et, c’est vrai, je me sens moins comprimée ainsi. Nous faisons une partie de cartes, sans gage cette fois, puis nous allons nous coucher. Lors du cérémonial de la douche, les yeux du jeune homme fixent intensément mon buste, tout proche, mais il ne tente aucun geste déplacé, et l’ampoule, cette fois, ne lâche pas.
Au réveil, le samedi matin, après ...